Ouvert le 3 octobre 2006, suite de l'anti-journal à CONTREJOURS > POSES &NTRE PAUSES, juillet-septembre 2006, fermé 29 janvier 2007
Mes interventions politiques ou théoriques s'inscrivent depuis 2005 dans les problématiques de la communisation. Voir a-COMMUNISME
Courriels du choeur .Sélection d'images Poésie Jazz
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29 janvier 2007
TC Brûle-t-il ? Réponse de Roland Simon aux critiques de Temps critiques
Intéressante relance du site Meeting, avec La petite chronique. Sinon, toujours à suivre, les actus de Mondialisme.org, pour le reste une lettre privée banale d'un leader de Temps critiques, qui n'a rien compris aux arguments aveuglants, à propos du 11 septembre 2001 et de "théorie du complot". Rien à rajouter. Juste pour le faire chier en ligne, de six mois en si moi... Des dépassés très passés, plus rien à foutre théoriquement.
Je remercie les sites Meeting et L'@nglemort pour avoir publié mon texte aléatoire & jacta est : COMMUNISATION "troisième courant" : 12 thèses pour dépasser les sainthèses, prothèses et fouthèses à commencer par les miennes
Je ferme la rubrique Rouges Langes.
29 novembre
Une anthologie de "Socialisme ou Barbarie" versé > Socialisme ou Barbarie, IS, Opéraïsme...
12 novembre
LA FIN DES ACQUIS 25 ans de liquidation des acquis sociaux du monde du travail, dossier réalisé par Echanges et mouvement et mis en ligne par L'Anglemort, versé à la rubrique EXPLOITATION
11 novembre
LA TERREUR FABRIQUÉE, made in USA
Retour sur le 11 septembre 2001 signalé par l'ami Jean-Louis de Ferney-Voltaire (pas du réseau...) : « Voilà un entretien qui confirme sans faire dans le "sensationnel" comme Loose Change, mais dans l'analyse économico-politique. Les 3 ou 4 premières minutes sont moyennes, mais le reste est plutôt bien foutu ». Cette vidéo relaie le livre de Webster G. TARPLEY / Des extraits de ce livre.
Je le verse à la sous-rubrique de GUERRE, STRATÉGIE MILITAIRE (et LUTTE DE CLASSES), où je regroupe mes interventions sur le sujet > à propos du 11 septembre 2001, avec en supplément la table des matières et d'autres extraits.
10 novembre
Lionel LOUEKE, L'ARBRE QUI MONTRE LA FORÊT : VIRGIN FOREST Interview
C'est toujours une grande émotion de découvrir un musicien qui défriche des chemins nouveaux pour la musique, particulièrement sur cet instrument multiséculaire qu'est la guitare, dont on pourrait penser que tout a été tiré. Lionel Loueke est d'abord un fabuleux inventeur de sons et de techniques. Musicalement, il est sans doute le premier guitariste qui établit non un simple collage mais un brassage cohérent de musique africaine, rythmes et percussions d'Afrique de l'Ouest, et du jazz, bien au-delà de son histoire guitaristique, qu'il connaît cependant parfaitement. Lionel Loueke est certes un virtuose, mais jamais sa technique hors du commun ne fait dans l'étalage et l'esbrouffe, les "plans guitaristiques", signe d'une maturité rare chez un musicien aussi jeune, signe qu'il n'est pas un produit commercial jetable demain par une major company, mais appelé à une "carrière" et sans doute à surprendre encore un public qui devrait s'élargir comme les voix musicales qu'il ouvrira encore.
Bien que la musique de Loueke soit très aérée, sa relative sobriété ne doit pas tromper, ni sa fascinante maîtrise polyrythmique empêcher d'entendre la richesse de ses enchaînements harmoniques (écouter les chorus en accords dans Abominwé ou Danse des animaux ou le comping sur Moesha). On entend bien que, parmi « trois disques emportés sur une île déserte », l'un serait de Ravel ou Debussy, ce qui du point de vue du jazz, place Loueke dans l'héritage de Bill Evans ou Keith Jarret plus que du blues ou du be-bop, paradoxe pour une approche guitaristique devant autant à Georges Benson.
Lionel Loueke, annoncé en trio au Sunside le 9 novembre, est finalement venu seul avec ses guitares, ses pédales d'effets, et les effets inouis de sa voix, à la manière d'un Bobby McFerrin africain. Pour terminer le concert, il a tenté comme lui de faire chanter le public du club de la rue des Lombards, mais la timidité de l'assistance trop française ou trop parisienne n'a pas sans doute pas comblé ses attentes en matière de background, ni celles de ces choristes trop conscients de leur retenue.
De sa guitare il tire des sons qui évoquent tantôt le piano à doigt, la kora, les tambours ou petites percussions, la basse slapée ou la contrebasse (à l'aide d'un octaver), l'orgue (le titre éponyme Virgin Forest) et in fine, la guitare, avec de fortes réminicences de Georges Benson (doublement des lignes de guitare à l'unisson par la voix, évoquant aussi Marc Fosset), et donc de Wes Montgomery, mais aussi d'un Lenny Breau, du côté de la technique picking, ou d'un Derek Bailey pour le traitement sans norme de toutes les parties de l'instrument : percussions, harmoniques polyphoniques... Sans oublier les incontournables depuis trente ans : Scofield, Metheny, Frisell...
Autre paradoxe et sacré challenge, comme il le dit lui-même, que de venir en solo présenter un disque où il est entouré de son orchestre ou de percusionnistes africains, ou encore en compagnie d'Herbie Hancock. N'ayant pas entendu le disque avant le concert, cela m'a permis de l'écouter autrement après coup : on ne peut croire que certains sons proviennent de la guitare et pas d'autres instruments.
Au Sunside, il donnait pour certains morceaux l'illusion d'un orchestre complet en commençant par enregistrer des boucles de basses et de percussions, sur lesquelles il plaçait ensuite sa guitare et sa voix, ses chansons et ses improvisations. Dans d'autres, purs guitar solos, pur standart, comme ce Body and Soul bluesy ouvrant le deuxième set, il se révélait (pour moi*) comme le guitariste de jazz de l'heure, avec une des versions les plus émouvantes et les plus abouties qu'il m'est été donné d'entendre, tous instruments confondus.
Lionel a joué ce soir deux guitares, une copie Yamaha de Gibson 175 à caisse avec pan arrondi (sur la photo -DR- on voit la simplicité de la "préparation" : une bande de papier glissée dans les cordes près du chevalet); et la Yamaha slg100n, guitare classique à cordes nylon, sans corps, réduite au manche traversant et aux éclisses.
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Lionel Loueke dit qu'il s'établira peut-être l'an prochain à Paris. On ne saurait s'en plaindre.
* Voir le numéro spécial guitare de Jazz Magazine de novembre 2006 (les héros de la guitare), avec cependant l'impardonnable oubli de Nelson VERAS
Versé > Mélanges
9 novembre
8 novembre
« 2007 ? NON, MERCI ! » Voilà qui a au moins un mérite, celui de trancher avec l'assourdissante foire aux voix de la politique et de la démocratie.
VIVE LE LUXE ! « Le Home Cinéma ça ne marche pas ! »
Je conseille vivement la lecture des sept articles signés Patrice Congard sous ce titre. C'est une des choses les plus intelligentes que j'ai lues tant sur le son, l'image, ou leur mélange. Intelligente aussi bien du point de vue technique, audiophile ou plutôt mélomane, que cinéphile. Du mot d'ordre d'antan reste valable cet avatar : « Fermez la télé, allez au cinéma ! ». Quant à moi, je n'ai toujours pas de télévision, mais j'aime concernant la musique le son "réaliste" autant que possible, c'est-à-dire l'impression d'être près des instruments, celle qu'on a sur scène comme musicien, ou aux premières places d'un concert, percevant les sons directs sans amplification, du moins pour les instruments acoustiques ou ceux que fabriquent sur leurs amplis les musiciens eux-mêmes, particulièrement les guitaristes de jazz et les (contre)bassistes électriques ou non. Pour cela, en tant que piéton et salarié moyen, j'ai consacré à la reproduction sonore at home, pendant dix ans, les économies réalisées en me passant de voiture. Sans appartenir à aucune secte audiophile, j'écoute la musique dans une pièce de 25 m2 avec un système à haut rendement (102db à 1 m pour 1 watt, Rehdeko 145, de réputation sulfureuse dans le landerneau hifiste), un ampli à lampes de 2x20W (RogersE20-A conçu par Audionote UK) doté d'une excellente entrée phono, potentiomètre au quart de la puissance, pour les vinyls une platine LP12 Linn Sondek de vingt-cinq ans achetée d'occasion, cellule Audiotechnica; pour les CD un lecteur Stage Microméga + sortie à tubes Musical Fidelity X10 D, des cables de qualité sans plus, plutôt neutres. Certains ont horreur de ça : le réalisme fait peur. Rehdeko a fermé, les artisans ébénistes du Haut-Doubs ne pouvant plus suivre ses critères drastiques de fabrication, et le génial concepteur Weber Rehde devenu mort, son bras droit acousticien de fils s'est reconverti dans la représentation de commerce en quincaillerie danoise pour cuisine... de luxe. Rogers, fabricant des mythiques enceintes monitoring de la BBC (LS 3/5A, en passant un forum avec des intervenants sérieux) a fait faillite au début du siècle... Bon, tout ça c'est des trucs de vieux ! Place à la bouillie sonore du MP3, puisqu'on vous dit que c'est gratuit, ou presque... Mais n'allez pas prendre cette gratuité pour du communisme : ça, c'est invendable !
6 novembre
COMMUNISATION "troisième courant", qq corrections
28 octobre
Jimmy GIUFFRE (sorti de ma discothèque)
(ici avec Jim HALL, guitare, et Ralph PENA, contrebasse)
Essais sur la théorie de la valeur de Marx, Isaac ROUBINE, 1928, signalé par Echanges et Mouvement, versé > CAPITAL : critique de l'ÉCONOMIE POLITIQUE
24 octobre
23 octobre
Troisième courant ? Tout le jazz est de troisième courant, mais il court le premier, parce qu'il est libre : free et toujours nouvelle chose : New Thing. Ainsi la question est-elle posée d'entendre le jazz, tout le jazz, dans son rapport à des emprunts dont il s'échappe...
C'est ici ma thèse et synthèse : les so called "Third Stream" et "New Thing" ou autre "Free jazz" ne sont que les figures étiquetées, souvent à tort et de travers dans les années cinquante, de formes musicales qui portent des "contenus" (un contenu musical, ça n'existe pas, sauf comme forme produisant une écoute ; c'est d'emblée un rapport, et des dimensions multiples, acoustiques physiques, culturelles, sociales, physiologiques et psychologiques). Cette séparation est clairement rejetée par les musiciens, c'est ce que j'ai essentiellement montré dans mon livre.
Je montrerai, à travers quelques disques produits dans ces années-là, que les musiciens ont traversé allègrement des frontières qui ne furent créées que pour les commerçants et stéréotypées par la critique et qu'elles les ont ensemble, depuis, inscrites dans l'histoire d'une autre séparation, pour ne pas dire d'une ségrégation : Be-bop, Cool, Third Stream, Hard-Bop, New Thing, Free-Jazz etc. quand on n'a pas tenté d'y projeté les Blancs et les Noirs... d'une façon que démentent les traces enregistrées de cette période.
Un des principaux contresens est d'entendre "troisième courant" comme voie médiane entre jazz (main-stream, be-bop...) et musique classique ou contemporaine, même si la question fut posée comme telle, mais ce qui l'interdit fondamentalement, c'est le rapport entre écriture et improvisation que, pour autant qu'on puisse le cerner, ce « troisième courant » introduit, en dépassant de supposés premier et deuxième courants. C'est d'ailleurs ce qu'en dit Gunther Schuller, supposé chef de file...
Ces choses ne sont pas nouvelles, mais toujours bonnes à rappeler, puisque l'on y noie la musique et le reste en tous sens (à suivre)
Third Stream (Wikipedia) Gunther SCHULLER Charles MINGUS Bill DIXON « Bon chic, bon genre : le Troisième Courant » ? Troisième courant et free-jazz
Incidemment, le site Meeting a publié mon texte COMMUNISATION troisième courant
22 octobre
Quelques très belles guitares de jazz
Inventaire Legato / Inventaire Buffalo (Archtop) Dell'Arte (Gypsy), Inventaire 12fret, Inventaire VintageNews, D'Angelico, Sadowsky, Heritage, Hofner, Stromberg, AlanArnold, DeGennaro, Sakashta, Hancock, Eastman, TobyTimber, CpThornton, Phillips, Foster, Slaman, Benedetto, Buscarino, Comins, Sabolovic, Mike Vanden, Harrisson, Dupont, Rizzolo, Gagnon, AmericanArchtop
J'ajoute les luthiers de mes guitares personnelles : Jacobacci (un modèle genre Royal à pan arrondi avec micros Gibson et Benedetti) et Michel Legoubé, pour un modèle unique à 7 cordes, archtop sculpté dos érable ondé, avec manche transducteur traversant la caisse et portant le micro (Jean-François Roussy, de Bordeaux, commandé séparemment, à plots réglables individuellement), vernis au tampon dans les teintes de la Zak en photo. J'en avais dessiné la tête, le cordier, les ouies, le pan coupé, le pick-guard, et les incrustations de nacres (réalisées pas un artisan américain installé Rue de Charonne, face à l'Armée du salut). Je n'ai pas de nouvelles de ce luthier exceptionnel, dont la petite célébrité est d'avoir écrit une méthode de dulcimer dans les années 70 (Michel Legoubé Dulcimer et chansons francaise. Méthode simple de Dulcimer à l’usage des enfants et des éducateurs. Chappel S.A. 1978). Je n'ai pas joué cette guitare depuis cinq ans. Remplacée par les tourniquets de l'ARTT.
Photo : Zak, Archtop Civil War Model Jazz Guitar
21 octobre
deborah magdalena live Spoken Soul
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JAZZ ET PROBLEMES DES HOMMES, 2002 Complément
A partir des extraits de textes et interviews choisis pour mon livre en ligne, je reconstitue ici la liste des sources Internet en anglais, auxquelles je les ai empruntés pour les traduire (Tra). Cela devrait faciliter l'accès aux originaux dans leur intégralité.
(liste en cours d'élaboration) AAMC (African American Music Collection), African American Literature Online, Africana Studies (Pittsburg Univ.), All.About.Jazz (interviews Fred Jung), Blue Lake Radio (interviews Lazaro Vega), Chicago Jazz Archives (liens), College & University Jazz Education Programs, Re-Structures (CreativeMusicForum, LinkLibrary) Dave Wild Wildplace, Digital Interviews, DownBeat.com, DownTown Music Gallery, DrummerGirl, DrummersWeb, Early Blues, E-JazzOnline.com, Encyclopædia Britannica's Guide to Black History, Guitar Player, International Association of Schools of Jazz (IAJS Dave Liebman) , Interviews of Steve Voce, Interviews of Mel Martin (saxophonistes), JJA Library (Jazz Journalists Association Library) Jazz Improv', Jazzine.com, Jazz Institute of Chicago, Jazz Journal Magazine, JazzMonthly, JazzOnline, JazzScript, JazzReview.com, Jazz Weekly, MetroTimesDetroit (Jazzarchive), NY Jazz Report, Revolutionnary Worker, SalkLakeTribune (archives), Saxophone Journal, TheloniusMonk Institute of Jazz, TrombonesOnline, Vermont Review, WindplayerMagazine, WNUR 89.3 Jazz Show,
Ne figurent pas dans cette liste les sites de musiciens, ni les sites français. Les autres sources sont indiquées dans Bibliographie... versé > DIT DE LONGUES FIDÉLITÉS...
Blues Legacies and Black Feminism, Gertrude "Ma" Rainey, Bessie Smith, and Billie Holiday, by Angela DAVIS 1998, chap.1
Abbey
Gallerie41 (ou) « In this clip from a conversation recorded in Los Angeles, California in the late 1970’s, she talks about meeting drummer Max Roach who she tells us played a major role in her artistic growth »
Selected Clips from the Louis Armstrong Jazz Oral History Project > sept. 96 Descr. data > Charger-écouter > Transcript : « Billie never came to the stage with a cigarette. She's been maligned ever since she left here. She never came to the cigarette, to the stage, sick with a cigarette, she never came to the stage drunk, she was queen without her court and without anybody to protect her and she used things to dull the pain of her existence. They never talked about how beautiful she was, there's never been a more beautiful woman, physically than Billie Holiday. She sang Strange Fruit when none of the other queens sang it about the murders of the men, the hanging, the lynching of the men in the South. She sang this song, and she sang, she wrote and sang, God Bless the Child That's Got His Own, she was a philosopher »
20 octobre
Abbey Spirited and Spiritual
19 octobre
Abbey Straight Ahead
Echanges et mouvement, éditorial octobre 2006
Bouteille à l'amer de Meeting : communisation poings d'ogres ?
La théorie n'a pas à faire ses preuves
(en réaction à Bernard Lyon, 22 septembre, qui n'en peut mais... de ras-trapper oecuménistiquement les provocations a-théoriques de TC) : Tout cela se conçoit et se comprend fort bien, théoriquement, dans la conceptualisation de l'écart selon Théorie communiste, qui est le seul fondement sérieux -mais discutable- à l'existence même de Meeting (le reste n'est que bzz bzz de mouches du coche ou du coach, admettez-le au lieu de ratiociner et de rhétoriquer en coupeurs de têtes contre toute autre hypothèse communiste, jugée as been, votre posture ne tient pas la route théoriquement parce qu'elle ne tient pas la route éthiquement, du point de vue théorique même). Vous avez fait le vide avec des procédés qui n'ont rien de l'éthique du débat entre théoriciens, vous ne voulez voir que votre vide -l'écart, l'anglemort, les vôtres- avides d'être, d'exister et d'apparaître comme LA théorie adéquate à l'époque (Charrier). Ce n'est pas acceptable, ni intellectuellement, et encore moins posé comme "fraternel". A partir de là, votre messe est dite, hé bien assumez-là, mais ne prétendez pas être seuls du seul fait que vous avez rendu improbable le débat théorique, tant que pratique, y compris avec les camarades de la CNT-AIT, en tant que sujets sociaux individuels, habillés que vous les avez, et que vous êtes vous-mêmes, d'étiquetages collectifs -eux "CNT-AIT" en bloc et comme tels, "nous" Meeting en post-groupistes aléatoires mais épargnés de la politique, et quoi d'autres comme habits faisant les moines-soldats de leurs croyances ?- qui ruinent toute individualité sociale face au capital, en tant que prolétaire même. Cette dimension, éminamment subjective j'en conviens- dans votre construction et votre posture, ne peut que vous échapper, et vous ne pouvez ainsi que considérer comme nullissime le fait de parler à la première personne du sujet ; c'est là que "l'individu immédiatement social" ne pourra jamais être produit comme dépassement, dans votre paradigme théorico-social au sein duquel vous vous posez vous-mêmes comme des êtres au dessus de la mêlée -d'où êtes-vous produits, comme dépassement théorique aussi génial qu'il ne serait pas une conscience singulièrement produite ic et nunc, mais déjà formulant l'annonce (à Marie ?) : la "redescente" de la théorie dans le concret, votre posture même vous l'interdit ou vous l'interdira à un moment donné et vous vous êtes armés pour fuire ce moment.
Astarian a pressenti cette dimension, mais l'a construite dans la crise démiurgique, comme le dit bien Roland, mais parce qu'il appartient à la même génération théoricienne ("post-prolétarienne" comme dit Charrier), que vous. Ce qu'il a découvert, il n'a pu le formuler autrement que dans le carcan d'une dialectique certes hyper-raffinée mais in fine il est vrai téléologiste, mais pas moins que le n'est la vôtre, in fine bien plus humaine qu'elle ne peut se l'avouer, et bien trop, ou pas assez, selon Nietzsche. Temps critiques, comme Charrier ailleurs et plus récemment, ont mis le doigt sur des inconséquences de Théorie communiste, des contradictions internes à son système de production (abstraite) de la révolution : vous avez systématiquement botté en touches, avec Aufheben (sur l'historisation et la spatialisation du capital en subsomption réelle), avec Charrier, et si j'ose dire de façon présomptueuse, avec moi, c'était plus facile, il suffisait de se taire, de se planquer derrière ses certitudes au lieu d'ouvrir, et d'ouvrir publiquement un dialogue, puisque votre vitrine est publique.
Et alors ? Alors le roi est nu, de Meeting et de l'étroitesse conceptuelle de son écart unique rapporté à l'infrastructure de façon ai-je dit mécaniciste (je ne dis pas moi déterministe, c'est plus compliqué que ça, vu qu'en elle-même, dans sa logique interne, sur le papier, votre théorie ne l'est pas, mais seulement rapportée au réel, dans votre conception de la représentation, de l'écart, et de votre propre posture enfermée dans sa bulle systémique). Toute la critique "méta" de Charrier est justifiée, et vous êtes coincés, parce que votre système est bouclé sur lui-même, et que toute votre activité de redescente, à "embarquer la théorie", par égotisme hors sujet bien compris de l'enjeu communiste, ne reconnaîtra jamais ses limites conceptuelles construites abstraitement, celles qu'ont bien dit, quelles que soient leurs propres errements, les camarades de TropLoin, ces 'vieux cons' qui ne voient que le capital fordiste et mai 68 comme modèle révolutionnaire (et quoi encore, de vos limites rhétoriciennes à larguer tout ce qui vous gêne, comme un bulldozer écrase toute aspérité sur le bitume de l'autoroute sous la lumière absolue projetée dans l'anglemort... à l'ombre de TC). Vous humiliez les autres au nom de votre système mais vous êtes sourds à ce qu'ils peuvent dire de pertinent, même si et parce que cela ne se construit pas aussi harmonieusement et complètement que votre approche, parce que vous n'imaginez pas d'autre approche que totalisante en abstraction : ça s'appelle dogmatisme et pas autrement, mais comme disait Aragon : on n'a pas toujours raison d'avoir raison. Vous croyez être forts du fait que rien d'aussi construit ne démonte votre systématisme spéculatif, mais ce qui le démonte plus qu'en soi comme signifié, contenu, c'est dans le signifiant, la forme, par votre méthode et des procédés rhétoriciens auxquels vous êtes sans doute aveugles. Gaffe aux retours des refoulés. Jusque-là vous n'en avez rien à foutre, certes, vent en poupe de la Revue qui se croit seule du seul fait d'exister en aveuglant le reste, mais ne venez pas vous plaindre : un théoricien averti en vaut deux.
Voilà, nous en sommes là, "tous ensemble" si j'ose dire, et en tant que "communisateurs", confrontés à votre fuite en avant égo-théoriciste qui monopolise la vitrine de la communisation, à quelques broutilles près du côté des activistes franco-parisiens. Serait-elle naturellement inscrite dans le supposé cycle du "démocratisme radical" n'ayant comme issue que la révolution communiste ? Allons donc ! Présomption occidentalo-centrée s'il en est ! Cela ne relève pas moins que d'un pari communiste, légitime éthiquement, mais qui n'est ni le seul en lice du point de vue communisateur, ni la seule hypothèse historiquement plausible. Au moins admettez-le, écrivez-le, révisez votre Invite et sa compréhension univoque dans la perspective de TC, ou cessez de vous poser comme veille critique balayant le champ de la communisation et annonçant les lendemains qui chantent y compris dans le chaos (déterministe ?)
J'en fais, personnellement, et sans doute en vain, une question aussi d'honnêteté intellectuelle, vu que je n'ai ni les capacités ni surtout l'envie et le besoin d'élaborer plus avant ce qui me suffit à vous considérer au-delà de vos limites systémiques comme impertinents. Je n'ai fait ma besogne qu'à moitié, mais d'autres s'y colleront qui en auront les moyens -Schopenhauer dit quelque part que l'essentiel est dans l'intuition, que le reste n'est qu'élaboration, cela concerne l'art autant que la théorie : vous avez fait très fort dans l'élaboration, au point de réduire fortement l'intuition, qui vous manque, et vous manquera, sauf à défaire-refaire l'élaboration abstraite. Le reste est rhétorique politicienne, malgré tout le talent dont vous l'enrobez. Vos masques sont tombés, au moins à mes yeux et quelques autres qui s'y intéressent de très près et ne vous en considèrent pas moins comme incontournables pour la théorie communiste. On verra bien si vous avez le courage d'affronter le défi qui vous est posé autrement que vous ne l'avez fait jusqu'ici, ce qui est rédhibitoire concernant la possibilité même de dialoguer.
Amical,
Rappel, point d'orgue contre les ogres de la théorie communiste COMMUNISATION troisième courant : 12 thèses pour dépasser les sainthèses, prothèses et fouthèses
17 octobre
Eddy Louiss, sans commentaire, un rare jazzman "français"
de soldes à soldats
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Les cymbales / acheter ses cymbales / choisir ses cymbales En plus des fûts des batteries, les cymbales jouent un rôle essentiel dans le son d'une batterie
ceci n'est qu'un message subliminal : de chacun selon ses oreilles, à chacun selon ses oreilles, tous baisés par le son comme valeur. Se battre pour une vérité des choses est certes relatif, mais surtout relatif à la subjectivité de l'écoute : cela vaut en toutes matières, qui plus est en matière sociale (psychologie incluse mais qu'on nous lâche avec la psy et l'individu, ce nu, ce nul, ce personnel père solennel : il n'y a d'humain que social...).
La furie numérique tue le son, c'est une guerre sociale du son. Le son n'est vrai que des choses, non de leur reproduction, et celle-ci ne vaut que de sa fidélité à celle-là, c'est-à-dire de son réalisme : qui fait peur (la "hi-fi" a fabriqué le faux comme vrai).
Socialement, la guerre est annoncée (Le Pen le dit à raison), qui fait peur, et cette peur fait écran à la pensée, donc à l'écoute (du social) : la musique est pour moi une métaphore, une pédagogie du réel, un opium accepté sauf à mourir sans vivre. La question est mieux posée par Schopenhauer que par Marx, mais leurs (esquisses de) réponses sont plus complémentaires qu'incompatibles.
Miles for ever Version zéro
Je cherche le souvenir du concert de Miles Davis dont j'eu le bonheur de jouir à l'automne 69, à Villeurbanne (Lyon). J'en ai cherché la trace qui me fuit, faute de preuves, depuis des décennies. J'imagine qu'il s'agit de la même tournée européenne qui mena Miles du festival de Montreux, à l'été donc, à l'Olympia en novembre, puis au disque "culte" Bitches brew.
Je me suis procuré quelques pièces à conviction (je n'ai pas accès aux banques des pro de la critique, ni à l'intégralité des traces, qu'il ne m'intérese pas de me procurer)) :
1) It's about that time, Live at Montreux, 1969 : Miles tp, Wayne Shorter, ténor & soprano sax, ChickCorea, electric-p, Dave Holland, bass, Jack Dejohnette
2) Black Beauty, Miles Davis at Fillmore West, San Francisco, 10 avril 1970, Miels, tp, Steve Grossman sopsax, Chick Corea elec P, Dave Holland, electric bass, Jack Dejohnette, dms, Airto Moreira percussions
3) Jack Johnson vinyl (disque culte de mes vingt ans alors que venait de passer outre Louis Armstrong, dont fut tapissé le garage familial), sélection de séances entre février et juin 1970. Depuis, the complete (je ne l'ai pas) : Chick Corea, Keith Jarrett, Michael Henderson, Jack DeJohnette, Dave Holland, Steve Grossman, Gary Bartz, and others...
4) Bitches Brew (vinyl acheté à la parution)
Il se passe bien des choses, entre le "second" quartet de Miles des années 60 (avec Wayne Shorter, Herbie Hancock et Tony Williams, cf Plugged Nickel) et, pour simplifier, l'invention du jazz-rock et, pour tout dire, la non-rencontre entre Miles et Jimi Hendrix (qc à Londres, à l'ombre ?).
Le plus frappant est, outre la fée électronique, que disparaissent, du 1 au 2, des thèmes tels que Milestones, Footprints, Round about midnight, la matière même des évolutions de Miles depuis dix à quinze ans, au vu des enregistrements, son attache au dit "jazz moderne". Que passe Holland de la contrebasse à l'"electric bass". Quelque chose dont bascule, fait rupture plus que continuité, ce après quoi je cours, entre 69 et 70.
Je crois avoir assisté au dernier tour d'un Miles "classique" du "jazz moderne" à la post-modernité d'un jazz à jamais violé sauf si... (la question n'étant plus musicale), dans une période de mutation accélérée. Pour un peu je ne suis pas sûr d'avoir entendu Dejohnette plutôt que Tony Williams, et pourtant si, il venait d'être "remplacé".
De Montreux au Fillmore, dire que j'adore Shorter et que Grossman m'insupporte, que Corea est plus génial que jamais depuis (d'où j'imagine que lui fut confié le texte de pochette), que Dejohnette est plus libre sans percussionniste associé, que Holland est plus convaincant à la contrebasse qu'à la bass électrique (nonobstant l'enregistrement ?), bref, ça bascule, mais une chose est assurée for me : avec Parker, Monk, Mingus et associés, Coltrane et rares héritiers, ya pas grand chose depuis qui tienne la route de l'histoire : faire de la musique après Miles Davis, c'est comme peindre après Picasso.
Je donne pas les liens, et sur tout ça, je reviendrai.
Débat Miles élecrique : Citizen Jazz
14 octobre
Deep In The Blues, James COTTON, avec Charlie HADEN et Joe Louis WALKER
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The drummers also talks, interviews et solos
8 octobre
The Barbara song (Kurt Weill/Bertold Brecht)
Gil EVANS, argt, p. dir., cuivres : Frank Rehak, Ray Alonge, Julius Watkins, Bill Barber; Anches : Wayne Shorter, Al Block, Andy Fitzgerald, George Marge, Bob Tricarico; Harp : Bob Mawwell; Bass : Gary Peacock; Dms : Elvin Jones / Engineer : Rudy Van Gelder / 9 juil. 1964 The individualism of Gil Evans
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PS Métal ! Optez pour la robustesse...
Les barrières anti-émeutes sont une des spécialités de PS Métal depuis près de 20 ans. Elles sont bien conçues, bien soudées et robustes. Elles résistent même à la rouille grâce à un procédé éprouvé de galvanisation à chaud.
À l'intérieur ou en plein air, elles sont idéales pour maîtriser les foules, que ce soit dans des événements paisibles ou un peu plus agités tels que des concerts, des spectacles ou des manifestations. Ainsi, elles sont très populaires auprès des municipalités, des entreprises et des organisateurs d'événements spéciaux.
Nos barrières anti-émeutes sont de grande qualité. Jugez par vous-même... Plan des barrières anti-émeutes7 octobre
Musique du soir
BARTOK String quartet n°1 III Allegro Vivace (Tokyo String Quartet 1979, CBS Studio)
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Livre de jour
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Livre de nuit
Hard Revolution, George PELECANOS
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Charles MINGUS Discography - session index
5 octobre
Capitalisme contemporain
Trois textes, en provenance de la théorie de la régulation ou environs (ART François Perroux), donc loin de déboucher sur une théorisation du communisme, mais néanmoins intéressants, en tant qu'analyses, et pour leurs présupposés ou prolongements politiques. Versés au dossier CAPITAL : critique de l'ÉCONOMIE POLITIQUE
- Capitalisme contemporain, des théorisations nouvelles ? 2001, Présentation Jean-Claude Delaunay
- Finance, salariat et rapports marchands : quelques aspects des transformations. du capitalisme contemporain au prisme du Capital de Marx, Ramine Motamed-Nejad, Forum de la régulation, 2001
- Les transformations du capitalisme contemporain et la théorie de la valeur-travail, Maurice Decaillot oct. 20034 octobre
COMMUNISATION troisième courant : 12 thèses pour dépasser les sainthèses, prothèses et fouthèses... à commencer par les miennes
Musique du jour : GHETTO LIGHTS Bobby HUTCHERSON (vibes), Sam RIVERS (sop sax. bass cl.), Andrew HILL (comp. piano), Richard DAVIS (bass), Joe CHAMBERS (dms) / Van Gelder studio, Englewood Cliffs, New Jersey on April 3, 1965
Interview My Conversation with Bobby Hutcherson, By Fred Yung, February 1999
3 octobre
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