LIEUX ET LIENS DÉLIVRÉS ET DÉLIÉS

Ici c'est le coin des coins de LIVREDEL, POEME-ROMAN , best of cream of the crimes

9) de la versification française

http://www.anthologie.free.fr/traite/traite.htm

http://www.chez.com/jardindenfants/versification.htm

8) Thelonious Monk

http://www.monkzone.com/monkzone.htm

Pannonica wma28 wma56

7) Elle était fille de Maillol

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.insecula.com/oeuvre/O0020035.html

6) entre Botticelli et Francesca

 

 

Fresque d'Arezzo (1452-59)

La naissance de Vénus, vers 1490, détail

 

 

 

 

 

 

 

 

5) Michel Leiris

http://authologies.free.fr/leiris.htm

4) le merle en perd ses cerises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3) le quartier de la Bastille, le Génie...

http://www.histoire-en-ligne.com/article.php3?id_article=77&artsuite=2

2) le Balajo, autre lieu du 'roman'

http://www.balajo.fr/index-fr.html, cliquer sur 'Historique'

1) le Père-Lachaise : je saisis l'occasion du 200ème anniversaire du Père-Lachaise pour vous proposer une visite virtuelle de ce cimetière que j'ai quadrillé systématiquement pour y trouver les noms de mes personnages, et autres noms d'oiseaux. J'y ai notamment établi la liste des morts un 1er avril, et vérifié qu'ils sont étonnamment moins nombreux que ceux du 2 ou du 31 mars... trouvé une Blanche Aragon, décédée bien avant la naissance de l'écrivain, et qui n'a donc aucun lien possible avec lui. Vous pourrez y visualiser des lieux de l'action de Livredel, notamment près du dit Mur des Fédérés.

http://www.pere-lachaise.com/perelachaise.htm

mercredi 19 mai 2004, 18h05
Le Père-Lachaise, "jardin pour les morts", a 200 ans

PARIS (AP) - "Ville des morts au coeur de la Ville des vivants", le Père-Lachaise est la plus surprenante et la plus visitée des nécropoles parisiennes. Vendredi, le cimetière posé sur une colline fêtera ses 200 ans, riche de sépultures célèbres et d'un paysage romantique qui en font l'un des endroits incontournables de la capitale.

"C'est le plus beau 'jardin pour les morts' qui existe et une extraordinaire promenade pour les vivants", lance Christian Charlet, historien du service des cimetières de la Ville de Paris. Mais l'histoire de ce lieu, qui ne cesse de célébrer l'union du végétal et du minéral, ne fut pas toujours celle du succès.

Avant de devenir la demeure éternelle d'un million de personnes, dont nombre de personnalités, le cimetière se heurta à ses débuts à la réticence des Parisiens et ne fut "à la mode" qu'après le transfert, en 1817, des restes supposés des amants Héloïse et Abélard, de La Fontaine et Molière. Se produisirent aussi dans son enceinte des épisodes dramatiques, comme en mai 1871, pendant la Commune, quand tous les Fédérés retranchés au Père-Lachaise y furent exécutés par les troupes gouvernementales.

"Ce cimetière est 'monstrueux', c'est-à-dire qu'une vie ne peut suffire à en faire le tour des émotions et des informations", prévient Bertrand Beyern, organisateur depuis plusieurs années de "safaris nécropolitains" thématiques sur les trésors du Père-Lachaise.

"D'abord, c'est le grand cimetière d'une grande ville qui est la capitale d'un Etat on ne peut plus centralisé: Paris, en France. La plupart des célébrités du XIXe siècle y ont vécu et y sont mortes. Beaucoup d'étrangers également", souligne l'auteur du "Guide des tombes d'hommes célèbres". Résultat: "Le pèlerin d'aujourd'hui, quelle que soit sa terre d'origine, va trouver un de ses compatriotes". Un "cas unique".

Si le cimetière "cosmopolite" s'étend aujourd'hui sur 44 hectares et représente le plus grand espace vert paysager de Paris, il n'en faisait que 17 à son ouverture le 21 mai 1804. Et sa dénomination administrative, "cimetière de l'Est", a été délaissée au profit de l'appellation populaire du Père-Lachaise, tirée du nom du confesseur du roi Louis XIV -le père François d'Aix de La Chaise- qui venait souvent se reposer dans la propriété acquise en 1626 par des jésuites pour en faire leur maison de repos. Après expulsion des religieux, le domaine passa successivement aux mains d'un nommé Gratin (1763) et de la famille Baron (1771) qui, ruinée par la Révolution, le céda à la Ville de Paris.

Le préfet de la Seine sous l'Empire, Nicolas Frochot, confia alors les plans d'un cimetière à Alexandre Brongniart, l'architecte de la Bourse, qui conçut un nouveau type de nécropole conjuguant parc à l'anglaise et lieu de recueillement.

Pour Bertrand Beyern, c'est l'"extraordinaire paysage romantique" qui fait aujourd'hui la spécificité du Père-Lachaise. Oubliés les tracés à "angle droit" et les alignements "en bataillon": le relief est permanent dans ce lieu tout en escaliers, surplombs et à-pics.

"Quand vous entrez dans une allée, souvent vous n'en voyez pas le terme et vous vous mettez à imaginer", dit-il. "Le pèlerinage du corps se double d'un pèlerinage de l'esprit. Les tombes ne sont pas numérotées (...) En plus, l'élément dominant en première ligne, c'est la chapelle de famille, la bourgeoisie orgueilleuse du XIXe siècle. Le résultat, c'est que cette chapelle cache. Il faut aller dans ce labyrinthe" où "la vie triomphe en permanence", "quand un arbre pousse sur une tombe, c'est le minéral qui s'incline".

Dans ce "musée en plein air" de l'art funéraire du XIXe siècle, à l'ombre de plus de 5.800 arbres et arbustes, les quelque deux millions de visiteurs annuels peuvent être étourdis par la réunion fantastique des gloires -qui côtoient les tombes d'anonymes- comme Honoré de Balzac, Alfred de Musset, Frédéric Chopin, Oscar Wilde, Gioacchino Rossini, Edith Piaf... Et plus récemment Simone Signoret et Yves Montand, Pierre Desproges, Gilbert Bécaud ou Marie Trintignant.

Et certaines sépultures font l'objet de cultes, comme la tombe du chanteur des Doors, Jim Morrison (1943-1971), interdite d'accès depuis avril pour cause de réhabilitation du secteur, cible de graffitis, celle du journaliste Victor Noir (1848-1870), représenté sous la forme d'un gisant en bronze devenue une sorte de symbole de la fécondité. Ou encore la tombe d'Allan Kardec (1804-1869), fondateur de la doctrine du spiritisme.

Cimetière "à rumeurs", "lieu d'exhibition sociale" où les familles pérennisent dans la pierre l'image qu'elles entendent léguer à la postérité, le Père-Lachaise est véritablement entré "dans l'inconscient collectif" pour Bertrand Beyern. Outre une balade sur place, les curieux peuvent aussi voir une exposition à la mairie du XXe arrondissement (jusqu'au 27 mai), puis aux Archives de Paris (du 3 juin au 15 juillet). AP

cr/mw

IndexBALAJO (bal à Jo) ; BASTILLE (ça tourne, le Génie montre son cul au soleil) ; LEIRIS Michel (écrivain, ethnologue) ; MAILLOL Aristide (sculpteur) ; MONK Thelonious (pianiste, comp, lead) ; PERE-LACHAISE (cimetière)
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