1er avril, m.à j. 16 avril 2010
« - N'as-tu jamais songé terminer avec moi LIVREDEL ? » Vensy de Zweik
« L'art commence où vivre ne suffit plus à exprimer la vie » Citation d'André GIDE sur un mur de l'atelier de Fadia HADDAD (Couleur H dans Livredel), à côté d'une photographie, prise par LEWIS CARROLL, d'une des sœurs Liddell, qui inspirent Alice au pays des merveilles
VII LIVRE DES FAIMS s'achève ici avec les citations de L'Humanité du 26 mars au 1er avril 1991, comme AS TIME GOES BY, IX Livre de l'absence avec celles du 26 mars au 1er avril 2010, et parallèlement avec le poème Un coup d'épée jamais ne percera le secret, dans AGIAUS ou LA MUSE À MORT
Quant à cette dernière semaine de mars 1991, pour alimenter ce LIVRE DES FAIMS que je n'avais pas alors écrit, je ne retrouve pas mes notes, et j'ai perdu mes souvenirs. Mon personnage, lui, se serait souvenu de CORYA *. Devant la guerre du Golfe à la télévision, elle avait peur qu'un Scud Irakien ne tombât sur Paris 11ème. Terrorisée, d'un coup elle a jeté ses pinceaux dans son sac, sauté dans l'escalier, disparue dans Charonne. Envolée dans Bastille, il ne l'avait jamais revue. Mais les journaux de ladite semaine, conservés, remontent à mémoire que cela se passa plus tôt : « Le 17 janvier à 3 heures du matin, commencent les bombardements aériens de l'Irak, 85.000 tonnes de bombes sont déversées sur le pays pendant 42 jours. Du jamais vu ! » Les journaux disent aussi que la guerre avait cessé ça c'est sûr, officiellement, le 3 mars 1991. La guerre ensuite serait incessante à défaut d'officielle. Les journaux disent encore que Serge Gainsbourg était mort la veille. Lui n'était plus un Scud depuis longtemps, et il ne semble pas que sa disparition m'ait touché. Les journaux ne disent pas que Miles Davis me quitterait en septembre de cette même année, un siècle après Rimbaud, parti le 7 avril 1891 de Harar pour mourir à Marseille en novembre.
* Je retrouve, dans ce LIVRE de CORYA, ces mots d'Antoine VITEZ, dans L'essai de solitude : « La femme que tu attends ne vient pas, au fond il n'y avait aucune raison qu'elle vînt - pourquoi l'avoir crue ? Quel contrat entre vous ? Une femme vient d'entrer - une autre -... qui dit que ce n'est pas elle ? puisque celle-ci exécute précisément la forme que tu attends - la forme de l'absence. »
Bref, quel sens d'écrire aujourd'hui en différé ce que je m'étais donné pour règle au présent chaque jour ? Comment répondre à la question, terminer Livredel ? Quelle question... à n'y comprendre rien. N'avais-je pas voué ce livre à l'inachèvement ? Qu'on entende par là ce qu'on veut. Droit d'auteur. Terminer Livredel avec Vensy, quelle meilleure occasion, et quel plus bel hommage à cette muse, puisqu'elle ne m'inspire plus, que sa mise à mort ?
Flaubert n'a écrit nulle part « Madame Bovary, c'est moi ». Il a bien fait. Ainsi, des cortèges ennuyés de jeunes épouses en pleurs ont pu se voir en elle. Vensy n'aura pas été la dernière, mais il faut dire qu'elle, à défaut d'authenticité, avait toute une garde-robe, d'Ophélie à Camille Claudel en passant par Anna Karénine, de Bérénice à Colette par Nora d'Ibsen... Ses masques, certes, n'étaient pas transparents ou poétiques comme ceux de Fadia Haddad. Sa tragédie du masque évoque bien plutôt Musset. Celui qui porte un masque pour ne pas être discerné, n'est-il pas littéralement cet hypocrite, dont l'origine grecque est comédien ? Une vocation ratée. Peut-être, ne se reconnaissant pas en elle, Vensy trompait-elle ses mensonges dans le regard des autres, et ne se risquait pas à exister pour elle. Il fallait l'inventer. Je l'ai fait : « Avec toi, je me sens vraie ».« Un masque où le regard trahit seul sa profonde contrée » ARAGON, Les Rendez-vous IV
Aujourd'hui donc, le vain tiré, l'évidence s'impose : « Vensy de Zweik, c'est moi ». Inutile de la chercher ailleurs. Impur produit de mon imaginaire, elle y brille de toute son absence, As Time goes by... Comme Corya disparue corps et âme, sa non-présence m'aura fait saisir, poétiquement, que je ne manque pas d'elles dans ce monde où "tout est à eux". C'est comme ça. Mission de muse accomplie, ayant perdu à mes yeux, épelée de poétique à policière, toute valeur d'usage et d'échange, elle peut mourir pour moi sans que cela ne change rien pour personne, moins encore pour elle, dont je ne tue qu'en moi l'évanescence. La vaine essence.
Métamorphose de Pygmalion, « La poésie est un crime » dit Ovide.
« Par quelles circonstances en était-il arrivé à commettre ce crime ? Il n'en savait rien lui-même. Il avait été certainement le jouet d'une implacable fatalité. » Armand CHARPENTIER, Le Poète assassin
La poésie d'Alice ou la Série noire, quelle différence ? Qu'on se le dise, les jours de la muse sont comptés ! Sa mise à mort virtuelle garantit le suspense pour, le 1er avril, traverser le miroir, délivrer Livredel.
J - 7
" Bamako a de nouveau résonné de rafales d'armes automatiques. L'armée a ouvert le feu sur une manifestation, faisant au moins 7 morts." L'Humanité du 25 mars 1991
J - 7
" Comme si le rêve d’Alice était l’inverse exact d’une réalité cauchemardesque. La vraie vie est ailleurs, de l’autre côté du miroir." Vincent Ostria, Tim Burton Alice au pays des merveilles L'Humanité du 25 mars 2010
« De l'autre côté du miroir, Alice a trouvé un livre et le poème de Jabberwock, qu'elle y déchiffre d'abord croyant que c'est là langage qu'elle ignore, dans les pages court de droite à gauche, il faut à le lire un miroir, de l'autre côté du miroir. Le miroir remet sur ses pieds le poème aux yeux qui le lisent. Mais le sens en demeure, bien sûr, fort obscur, l'enfant naturellement dira, comme fait le critique : " Cela me semble très joli, mais c'est plutôt difficile à comprendre !", et l'auteur : " Vous voyez qu'elle n'aimait point avouer, même à elle-même, qu'elle n'y pouvait comprendre goutte. " Elle ajoute : " De quelque façon, cela paraît me mettre des idées en tête sans que je sache exactement ce qu'elles sont ! Toutefois, quelqu'un a tué quelque chose : cela est clair, à tout le moins... " Cela me fait bizarre, parce que devant la poésie Alice parle exactement comme moi, quand je tente de lire un livre de la Série Noire. Et si je me laissais aller, tout le livre d'Alice de l'autre côté du miroir de fil en aiguille y passerait. Mais quelqu'un a-t-il bien été tué, ou quelque chose. Par quelque chose, ou par quelqu'un ? Est-ce crime de tuer le Jabberwock ? Il n'y a pas grand' différence entre la Série Noire et les récits épiques, le tout est de savoir si l'on est du côté de ce qui tue ou de ce qui est tué. » La mise à mort, ARAGON, 1965
J - 6
" En poésie, si on dit l’événement, c’est pour lui échapper Andrée Chedid
Je me sépare, à contrecoeur de l'Oeuvre poétique de Louis Aragon (15 volumes)... Qui serait preneur ? (Les lecteurs aux lecteurs)
Aujourd'hui, le silence s'étend sur le sable des retranchements. L'oubli est une arme communément employée dans les situations désespérées. La rumeur court sur la défaite des uns, la victoire des autres. Mais la rumeur n'est pas la loi (...) " Gérard Blua, écrivain, Marseille L'Humanité du 26 mars 1991J - 6
" Ils n’auraient jamais dû se rencontrer. [...] Prisonnier d’un schéma mental assez binaire – sans doute est-il en mode survie depuis trop longtemps –, il ne conçoit l’existence que par le biais du rapport de forces. Seule sa passion pour une femme lui ouvre une autre perspective sur le genre humain." L'Humanité du 26 mars 2010
« Je lis peu de romans, encore moins ces romans français bourrés de citations. Leurs auteurs qui n'expriment leur opinion qu'à travers la médiation des grands écrivains me font l'effet de manquer singulièrement de courage intellectuel" Klaus, in L'adieu à Kouriline, Bernard ALLIOT, 1990
J - 5
" Chine. Vers l'autonomie de gestion des entreprises (...) L'augmentation de 12 % accordée au budget militaire est justifiée selon le ministre "par une situation internationale complexe et sujette à de brusques changements". Depuis la guerre du Golfe..." L'Humanité du 27 mars 1991
J - 5
En mars 1891, avant de partir seul aux Marquises le 4 avril, GAUGUIN écrit : « À défaut de passion, nous pouvons - avec des cheveux blancs entrer dans une ère de paix et de bonheur spirituel entourés de nos enfants, chair de notre chair »
« La dernière fois qu'il vit Vesycule, il la trouva franchement laide.» Buvarde et Pécouchette, roman
" Prendre pour point de départ des incipit, c’est en effet réduire au minimum la part de décisions que l’auteur doit prendre, et qui se concentrent dans les premières phrases, décisions irréversibles, déterminantes, angoissantes. […] Selon la formule consacrée, des Grecs à nos contemporains, « on écrit toujours d’abord avec sa bibliothèque », qu’on en soit conscient ou non, même si on revendique une posture de simple reporter de la vie ou, à l’opposé, de créateur au-delà du réel." Alain NICOLAS, l’audace et le rêve d’une littérature, Pierre SENGES sur des textes abandonnés de Kafka ... L'Humanité du 27 mars 2010
J - 4
" Sur le RER B, des brigades fonctionnant sur le mode du coup de poing ont remplacé les contrôleurs. Conséquences : en 7 ans, la fraude a été multipliée par 7." L'Humanité du 28 mars 1991
J - 4
C'est aujourd'hui dimanche. Couleur H de retour.
« Je cherche une équivalence à ma peinture, dans les mots, et je ne la trouve pas »
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Fadia HADDAD, Galerie Agnès Thiébault 26 au 29 mars 2010 Masques « Ces masques ne cachent rien, ce sont des formes qui nous habitent, ils ne dissimulent pas, ils nous révèlent // Certains sourient, se moquent, s'interrogent, s'étonnent ou aiment »
Fadia : « Je cherche la beauté profonde, le mystère et la poésie dans la peinture. Mais pas l'esthétisme. Les Masques me plaisent parce qu'ils sont simples et profonds, et j'ajouterai mystérieux aussi. Je cherche un état poétique, suggéré et non pas représenté...
Aller dans la profondeur et l'essence de l'inconnu implique des sacrifices énormes. La peinture est un facteur d'épanouissement terriblement douloureux. Mais c'est un bon travail sur soi. Le va-et-vient entre la peinture et la vie génère une spirale : un échange perpétuel de clefs, de coups de pouce pour ouvrir de nouvelles portes. Cela donne de la souplesse à l'esprit. On souffre beaucoup, mais on ne s'ennuie jamais. Et puis, quand l'œuvre est terminée, il y a la jouissance violente (...)
L'enjeu n'est pas de représenter le masque pour le représenter. Je n'en ai rien à faire. Je veux arriver à traduire à travers ce thème un état qui soit poétique, défini, et en même temps qu'on puisse interpréter de mille et une manières. Pénétrer le masque et en sortir quelque chose de dense et de poétique à la fois. Je travaille jusqu'à arriver à cet état. Tout en ayant l'apparence de la légèreté ce qui ajoute à la difficulté de la chose » Extrait d'un texte de Harry BELLET, critique de l'art contemporain au journal Le Monde, pour un prochain livre de Fadia
J - 3
" Depuis la fameuse exposition du musée Rodin, en 1984 - venant après celle de 1951 et les importantes donations de Paul Claudel - la littérature et le cinéma, comme la pensée féministe, ont abondamment exploité le « spectacle » de la création à travers la vie tragique de Camille Claudel et sa projection mystifiante dans l’imaginaire collectif [...]
On ne peut réduire la violence d’une telle empoignade, ce corps à corps passionnel hors les normes de la société bourgeoise et de l’institution académique dans un siècle finissant, à quelque vulgaire compétition, voire à une simple rivalité d’artistes ou d’intérêts, quand il s’agit entre Camille Claudel et Auguste Rodin, moins d’emprunt, d’échange et d’appropriation, que de chercher ensemble ou côte à côte au plus secret des fondements de la sculpture.
Si l’un et l’autre s’interrogent et se questionnent, selon un harcèlement réciproque et foncièrement obsessionnel, c’est parce qu’ils se considèrent, brutalement, sans merci, d’égal à égal dans le travail de sculpter - et peut-être aussi dans l’amour - lui, ne voulant rien perdre, rien épargner de la liberté, de l’insolence provocante de la jeunesse ; elle, saisie, fascinée par la connaissance et l’expérience, la clairvoyance de cette main, de ce regard aux prises avec la matière." Raoul Jean-Moulin, Une oeuvre mutilée L'Humanité du 29 mars 1991
J - 3
Les journaux disent qu'avant-hier les 'Amis de Rimbaud' se sont réunis devant sa tombe, l'homme aux semelles dedans...
Fadia : « On est parti vers juin 1975, quand ça a commencé à tirer sous nos fenêtres.
[1980] La zone n'était pas trop dangereuse. Sauf une fois, où nous visitions l'atelier d'un artiste, et il y a eu un bombardement. Du sang partout, des morts, des blessés, la panique, c'était affreux.Le professeur nous emmenait peindre sur le motif. Pendant les accalmies. Il y en avait toujours une quelque part. Un jour, il nous a emmenés au centre ville. Il y avait des mines partout, mais on ne l'a su qu'après »
" Fadia Haddad, qui a l'apparente gracilité d'une oiselle, se projette, dans le rêve éveillé qu'est souvent la peinture, sous forme de volatiles étrangement décharnés, qui sont peut-être des oies sauvages ou des cigognes [...] que les miliciens bien de chez nous massacraient allègrement à coup de rafales de mitraillettes, et même de salves de canons anti-aériens quand elles avaient la malencontreuse idée de passer trop bas au dessus de nos têtes dans leur longue course migratoire"Joseph Tarrab, critique d'art libanais, Éternelles victimes, L'Orient du jour, 1998
Fadia : « La guerre, c'est la guerre ». Et de préciser que la sienne est ailleurs, qu'elle l'a menée dans son atelier parisien : « Une fois ici, j'ai fait ma propre guerre. Par rapport à mon enfance, mon adolescence, mes parents et tout, j'ai mené mon propre combat. Je suis rentré dans une sorte de destruction, volontaire ou pas, je n'en sais rien. Mais dans mes oiseaux, il n'y a pas de morbidité... » Harry Bellet, id
Tournant inévitable 1995 pigments et colle acrylique sur papier entoilé 162 x 130 cm.
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"PALESTINE. Le spectre d’une nouvelle guerre De retour de sa visite à Washington, [Netanyahou] a réuni vendredi son cabinet de sécurité pour élaborer la réponse d’Israël aux pressions américaines croissantes sur la colonisation. Aucun détail n’a filtré de cette réunion des 7 principaux ministres, mais Netanyahou avait réaffirmé auparavant qu’il n’y aurait « aucun changement dans la politique d’Israël concernant Jérusalem, qui est celle menée par tous les gouvernements israéliens depuis 42 ans »." Pierre Barbancey L'Humanité du 29 mars 2010
J - 2
" Sartrouville. Là-haut, sur le plateau, aux abords de la cité, les carcasses calcinées de 7 voitures incendiées. " L'Humanité du 30 mars 1991
J - 2
« J'ai pu noter... au pied des kiosques... tout le drame de la prosodie française... "Son mari viole et tue le soir de son mariage"... "Tous ses amants fuyaient la star du sexe"... démantelé l'alexandrin tragique... le vieil alexandrin est partout... "Pour ne rien vous cacher votre argent m'intéresse"... "Ce n'est qu'un début con/tinuons le combat" » Jacques ROUBAUD, la vieillesse d'Alexandre, Essai sur quelques états récents du vers français
" Je tue plus que la guerre... Je suis l'eau non potable " L'Humanité du 30 mars 2010
J - 1
C'est aujourd'hui dimanche
J - 1
" PALESTINE. Des femmes crient urgence « Ce dont nous avions le plus peur il y a vingt ans est en train d’arriver.»" L'Humanité du 31 mars 2010
1er avril 1991
Jean-Pierre LÉONARDINI " Porter en scène, au terme de la ratonnade électronique baptisée « Guerre du Golfe », les « Quatre heures à Chatila » de Genet, relève déjà de la bravoure.[...]
L’effet de choc provoqué par les Quatre heures à Chatila, qu’on hésite à nommer un spectacle, tant le mot paraît frivole, passe par une exaltation permanente du sens et un magnétisme de la conscience, qui répondent point par point à l’exultation perpétuelle mise en jeu dans la langue par Genet, ce « spontané simulateur », ainsi qu’il se dira dans « le Captif amoureux », qui à ces jeunes hommes, à ces enfants, à ces femmes en cheveux, sans passeport ni patrie, ne fait pas l’injure d’un mausolée ni l’aumône dérisoire d’un crachat de marbre.
Il écrit sur du vent. Celui de l’Histoire, offrant simplement sa présence attentive, amicale, curieuse, d’enfant aux cheveux blancs rongé par la mort.
Y a-t-il forcément théâtre dès que quelqu’un entre en scène et parle ? " L'Humanité du 1er avril 1991
1er avril 2010
Vensy de Zweik entre en scène et signe à la pointe de l'épée d'un Z qui veut dire 0
POISON D'AVRIL
Qui cherchons nous à détruire si ce n’est la vie elle-même. La femme que je suis devenue n'est pas celle que mes rêves ont dessinée. Je suis une femme du passé. Déchirée entre mes théories et la réalité. Condamnée à la médiocrité. Je suis lasse d'être le faussaire, le masque de cette société fanée, parade sur cet air de « As time goes by ». Emma Bovary, Anna Karénine ne serais-je donc que cet entre deux ? C'est comme ça. Mes tourments sont ridicules de quotidienneté.
Que ne ferais-je pour ressentir une fois mon cœur trembler, mon âme se briser, la peur, même, de mourir grâce au souffle provoqué par le mouvement de ton épée en plein cœur ? La mort devient notre seul salut et la seule arme pour ne pas perdre la face. Et le doux murmure de la mort, confidente sirène. Un seul coup d'épée, tranquillité. La mise à mort froide, nette, innée.
Enfin, je m'appellerai Vensy