jazz et problèmes des hommes ²

Que fait le jazz ? Que nous apprend-il ? Qu’a-t-il appris de lui pour sortir de lui-même ? Qu’a-t-il appris à la musique ? A l’art ? Aux hommes ? Non pour seulement survivre, rester les mêmes, du même, mais vivre libre et pour les plaisirs, en devenant un autre, des autres...

ensemble

tu ne sais pas ce qu’est l’amour ?

Questions au fil d’une démarche critique. Critique des discours. Démarche initiatique en quête d’une éthique, que le jazz aurait inventée, et qui et qu’il aurait porté(e) en traversant l’histoire, comme l’âme de ses corps et l’arme de son coeur, lame de fond sous la houle des temps, saoule muse hic et nunc, noire on ne peut plus claire dénonçant annonçant les couleurs, énonçant les demains qui chantent mais sans désenchanter ce jour, refusant de noyer ses bleus dans l’eau glacée de calculs égoïstes, chauffée de troubles blues, chaussée de hautes shoes, à semelles de vent soufflant la braise, suant la baise, faisant de tout hot choses : mettre le feu aux poudres, la chair aux poules, la fille sur la plage, la farine dans les mains, la musique au dîner, les seuls ensemble, juste amis puis, la valse à Jo, le drôle à Valentine, la gazelle au nid... et là, devenant sentimental, les doigts de Charles dans ses cheveux oranges, le prélude au baiser, la clarté aux étoiles et la poupée dans le satin, les amours autour de minuit, une douce lumière au matin, le monde au merveilleux, les enfants sous sa protection, la rue à côté du soleil, le beau boulevard à pas de géant, la nostalgie du temps des squares, le bleu en quelque sorte, les formes à venir, les rêves à la feuille, les souvenirs aussi, le rire aux larmes et la frousse aux assis - oui insiste : liberté maintenant ! les sons aux sens à s’infinir en souffle au coeur, Koko Rico, coucou l’oiseau de paradis, d’un don à l’immensité de sa puissante, vibrante, jouissante, pulpeuse, heureuse et lumineuse humanité en notre terre brûlante

THEMES

Alone Together, Ba-lue Bolivar Ba-lues-are, Besame Mucho, Bird of Paradise, Blue Monk, Boplicity, Body and Soul, Dinner music, Les Feuilles mortes, Garota de Ipanema, Gazelloni, Giant Steps, God bless the Child, Happy Man, I’m getting sentimental over you, In a Mellotone, Just Friends, Kind of Blue, Koko, Las Vegas Tango, Les mains d’une femme dans la farine, My Funny Valentine, Nica’s Dream, Nostalgia in Times’s square, On the sunny side of the street, Orange was the Colour of her Dress then blue Silk, Pithecanthropus Erectus, Prelude to a Kiss, Right off, Round Midnight, Satin Doll, The Shape of jazz to come, Softly as in a Morning Sunrise, Stella by Starlight, Strange Fruit, Trouble Blues, Valse à Jo, We insist : Freedom now suite, What a wonderfull World, You don’t know what love is

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2 Pour renverser le statut de l’esthétisme eurocentriste. Cf André Hodeir : Hommes et problèmes du jazz (1954).

3 Voir in post-faces pour les titres de standards et thèmes de jazz, et pour l’origine des notions théoriques en italique dans le texte. Sont indiquées, en notes de bas de page, les références utiles quand il y va de la compréhension du texte par de non initiés.