TROISIEME CHORUS, BREAK FORT, STOP-CHORUS

vivre en jazzitude

Le jazz est une musique où les choses ne sont pas seulement basées sur la musique, où l’art et la vie se mêlent, se confondent même.

Michel Portal, musicien, 1989

Le jazz apprend à vivre.

A qui ? A celui qui le fait, se défonce, le pense et le dépense, le repense et reponce sans trahir - Pilate, sous étiquette en toc, en toque et fric ou frac - son éthique.

A qui ? A celui qui l’entend de toutes ses oreilles, de paire en paire79, qui en perd la raison pour en gagner le paradis, le pas radin à vie de ses envies, jetant les dés de ses loisirs dans les lois du désir80, pour se laisser surprendre par le hasard81 de ses rencontres avec le temps, le feu, le terre à terre et l’essentiel : les autres ou le bébé quitte à jeter l’eau du bain. Que faire ?

Le talent appartient au public. Il n’y a pas à sortir de là.

Art Blakey, musicien

Que faire du jazz ? D’abord du jazz. Encore du jazz, qui de soi-même soit un autre. Du soi qui ne soit pas plus ego que les autres. Du don du sens du partage des sons82. De la relation83 par la musique. De la communauté dansante. Du vivre ensemble le chant du monde, dans la multitude en conscience. Sous ce nom jazz, sous un autre ou sans nom, il faut jouer partout où c’est possible. Rendre possible de jouer partout. Jouer pour donner à entendre. Jouer pour jouir. Jouer pour guérir. Rendre à la vie sa musique, à la musique sa vie. Où la boucle se boucle de dans hors la musique rendue à la vie dont elle vient, enchantée de promesses sans messe et de visions sans pro, qui la bride et la brise en lui gueulant « la ferme ! » en dollars en euros et la livre à l’avide, qui la vide de sang, de sens et fait ses sons sans jam et session sans partage, sans âge, anachronique au monde, étrangère à son rythme-même au nom de la compagnie World, celle qui lui passe la corde au coût, l’étrangle au fric, étrange fruit84, lui fait payer le prix injuste de son viol et les sanglots si doux de Mellotone.

J’ai fait plus de 200 faces entre 1933 et 1944 (pour Columbia/John Hammond). Je n’ai jamais reçu un cent de droits d’auteurs pour aucune d’elles...

Billie Holiday, musicienne, TrA

jouer pour vivre et non survivre sans jouer

Vivre c’est créer. Créer c’est résister85. Le jazz apprend comment créer. Ensemble. Au présent du futur. Apprend à vivre comme création commune et continue. Apprend comment de vivre ensemble inventer du meilleur.

Quand on me demande ce que j’ai appris du jazz, je réponds : l’essentiel, c’est-à-dire la responsabilité, la liberté, la solidarité, la fraternité, l’art de l’improvisation collective. Improviser, c’est peut-être se mettre en danger, mais si l’on veut et si l’on peut, c’est critiquer les limites, c’est se convoquer à inventer de l’inconnu c’est-à-dire soi-même : je est un autre.

Bernard Lubat, musicien, 2001

En jazz la répétition ne répète pas. Ne reproduit pas, n’interprète pas, n’imite pas, ne copie pas... un idéal préétabli. La jazzitude assume et vit des différences que génèrent les répétitions. Elle fabrique de l’autre. Fait violence au présent sans violer la mémoire. Produit du neuf dans une geste collective fécondant l’oeuvre par l’écoute et l’échange : une fabrique de musique où s’élabore une pratique humaine qui sollicite et modifie chacun dans l’invention ensemble d’un son d’ensemble, le don d’une oeuvre active dans une écoute partagée.

Le véritable but de la musique est de conduire l’esprit des gens vers la recherche intelligente d’un monde meilleur, vers une approche intelligente de la vie future.

Sun Ra, musicien, 1968, TrA

Cette fabrication créatrice du jazz relève en elle-même de la praxis éthique d’un art collectif, redoublée de sens par le lien communautaire86 et la tension libérante historique du jazz : lien avant-hier à la négritude87 américaine, ouverte hier au monde, lien aujourd’hui à la multitude en constitution dans l’Empire. Sous réserve de tenir ensemble ce que lui-même a inventé88, entre le souvenir de la puissance vitale des musiques africaines et la résolution concrète en situation des problèmes hiérarchiques dans le groupe89.

Le jazz ne peut pas mourir, parce que c’est un état d’esprit, une façon d’être. On peut être jazzman sans être musicien, je ne sais pas si vous me comprenez...

Michel Graillier, musicien, 2000

On a dans la pratique du jazz en groupe une condensation, une vivante métaphore de l’invention de l’homme en société, transcendée par la poursuite en commun d’un idéal positif - donner le meilleur de sa musique en concert, en enregistrement - quête échappant, en tant qu’elle tient l’éthique de l’art, aux intentions vénales, guerrières, compétitives : on ne jazze pas comme on joue au football, ou aux cow-boys et aux indiens du monde.

Je me considère sincèrement comme un jazzman. C’est mon rêve absolu. Je ne produis pas des sons au sens où produit un musicien, mais j’aimerais que l’on éprouve au contact de mon écriture la même chose qu’au contact du jazz.

Koffi Kwahulé, dramaturge, 2001

De toutes les créations humaines collectives, le jazz est un des sommets éthiques - y compris dans la singularisation d’individualités non individualistes - car il tient ensemble au présent la mémoire communautaire et la puissance inventive libérant son humaine condition.

Le jazz n’a pas fini de nous apprendre notre rôle d’homme

Alain Gerber, écrivain, 1966

En ce sens le jazz réalise le rêve du renversement situationniste de l’art dans la vie. Il pointe la possibilité d’un fonctionnement social où chaque homme devient l’artiste qu’il est virtuellement. Utopie de Fourier, prescience de Marx, coeur de pensée chez Tarde, fantasme des Surréalistes, théorie critique de Debord, fil rouge tenu par Vaneigem90, terre à terre phalanstère de Lubat en Uzeste... projet remis sur le chantier de la pensée alternative dans la geste portée d’allégresse. Où le politique est à tenir non de l’esthétique91 mais par l’éthique et l’art, fécondant les bonheurs. C’est la recherche, en équipe, et son éthique de la création, la vie associative et militante sur leurs terrains, certains projets collectifs locaux, qui s’en rapprocheraient, davantage que la corvée du travail (re)produisant des marchandises, l’aliénation techno-bureaucratique et son management, la compétition sportive et la bête béate bée attitude dont elle est adulée, ou le tourisme en bande organisé dans les jungles et zoos du monde. Ces avatars de la valeur d’échange sans échange de valeurs humaines.

Il ne s’agit pas, justement pas, d’idéaliser la réalité du jazz, car lui se frotte au réel, aux contraintes socio-économiques et contradictions des égos, et se donne à atteindre, à réaliser ce qu’il apporte à son éthique qui le porte.

Si je n’avais pas écouté Ornette (Coleman) ou Sun Ra, lu ou joué Cage, Fred Frith, Kowald, Braxton, écouté dans les années 70 Bill Dixon, toute cette création spontanée, sans limites, ces rencontres avec peintres, danseurs et gens de théâtre, tous ces grincements, ruptures, urgences auxquelles j’ai participé, je ne serais pas cette musicienne sans limites, qui au fond jubile et cherche cette création quotidienne. C’est cela pour moi, la « poétique » dont je parle...

Joëlle Leandre, musicienne, 2001

La jazzitude est une poétique proposée à la multitude92 par l’éthique du jazz. Le jazz en a nourrit le concept, qu’il a mis en musique aux rythmes de la vie93.

BREAK FORT

la critique effraye la chronique

Dans le monde du jazz, la musique est confrontée à la critique avant de rencontrer une audience, et les distributeurs doivent trouver sur qui s’appuyer...

Paul Bley, musicien, TrA

Ecrire le jazz, ce n’est pas se payer de mots sur son dos. On ne joue pas avec ça. Ecrire le jazz c’est le rejouer. Le remettre en jeu. En enjeux. En joue. Position du jazzman, couchée sur le papier94. Shodô au dos du show. Art du dessein. Du destin.

La chronique comme la musique commence par l’amour. Y trouve sa faim. Sa fin. Et donc parfois sa haine : son indignation95. Qu’un son, un digne, abreuve nos sillons. Qu’un texte en prenne acte. Le manifeste. En rende compte. En rende la conscience. En rende conscient. Rende à César et renvoye l’ascenseur sans couper. Qu’il renvoye l’indigeste, l’indigne geste : rendre. Gerber. En évitant de babiller l’habile et en déshabillant l’amour.

Il ne faudrait écrire que de l’émoi96. Dans l’émoi. Pour l’émoi. Emoi émoi émoi. Mais tout l’émoi. D’où il vient, où il passe, vers qui vers quoi il va. Où il touche. Fait mouche. Sans l’épate.

La plupart des gens qui écrivent sur le jazz, les critiques, les producteurs discographiques et organisateurs de concerts ne savent pas vraiment ce qu’ils font ni ce dont ils parlent. Mais parfois ils ont raison. Par hasard.

Glenn Ferris, musicien, 1997

La chronique traverse en mots ou en silences :

Le goût : pré-critique. La polémique : anti-critique. L’esthétique : a-critique. La critique : pré-poétique. La poétique : esthétique, critique, politique : éthique. A jouer des réciprocités. Rythmique à faire tourner. A donner le tourni aux sens. A perdre la raison97 pour comprendre. Connaître dans la relation. Au sens biblique.

La critique effraye la chronique. Lui fait peur. Formidable. Devenue, for me for me... fort minablement nue sur le terrain à déminer des mots pour dire la musique au monde.

Une époque qui n’a pas de critique est une époque dans laquelle l’art est immobile, hiératique et confiné à la reproduction de types conventionnels, ou une époque qui n’a pas d’art.

Oscar Wilde, écrivain, 1890

La critique doit s’épargner les jazzismes : isthmes de la pensée sans terre ni mer, orphelins d’une poétique sur les îles désertes de leurs nombrils. Nombreuses îles en Jazzie sous une nuée d’ismes, camp de nudismes en leurs mirages : esthétisme, musicologisme, style-isme. Elitisme, académisme, revivalisme, conservataylorisme. Sociologisme, politisme, apolitisme, apostolitisme. Eurocentrisme, noircissisme, racismes. Psychologisme, lacancanisme, structuralisme. Anachronisme, historicisme, postmodernisme. Maniérisme, purisme, dogmatisme. Collectionnisme, étiquetisme, fichisme, poujazisme, fnachisme. Consumérisme, festivalisme, tourisme. Et péril à rebours : les anti-ismes hantés des précédents, fantômes de l’impuissance critique. Ils se croient très méchants mais ils sont bien gentils, les anti-, parce qu’à seulement critiquer, on ne fait pas une critique. Ismes comme anti-ismes : all truismes sans autres. Intrus qui font leurs trous dans le true jazz. L’attache aux ports de tâches aveugles et, dans leur impensé d’un art nouveau multicolore, la médiocre besogne de gris intégristes en tristes coteries.

Et la critique n’est que vaine parade d’opinions si l’aptitude lui fait défaut d’instaurer et de promouvoir ses propres critères.

Alain Gerber, écrivain, 1986

La critique doit trouver ses critères - en les déduisant de la musique, pas en la décrivant - dans une poétique tenant ensemble les unes par les autres esthétique, éthique et politique. Elle doit chercher le jazz où il se trouve. Se remettre, s’en remettre, à l’écoute. Aux sens dans tous leurs sens. Pas aux signes musicaux, qui cachent les rapports au temps, aux cultures, aux corps98. La critique doit aussi chercher son unité plurielle dans une polyrythmie99.

la critique doit être pensée par tous non par un

STOP-CHORUS 100

valsez braises

Ma vraie famille, c’est les gens avec qui je m’associe dans ma profession - autres artistes, musiciens, poètes, danseurs et écrivains - sauf les critiques.

Miles Davis, musicien, 1989

Ecrire le « jazz » met aussi en jeu, dans le théâtre des idées où jouent les mots, une conception du langage qui porte une politique de la pensée. Réduite trop souvent à un impensé politique qui en dit l’ignorance ou l’idéologie. La critique a besoin du jazz plus que l’inverse. Il est assez grand pour se penser lui-même, et même pour souffler ses braises dans le foyer d’une pensée critique. On ne le sauve pas de l’intérieur par ses formes - dans le champ jazzistique, on peut en préférer à d’autres. Seule la musique sauvera la musique, mais elle n’est pas seule : la défendre c’est faire l’éloge de ses valeurs existencielles par sa poétique, qui ouvre la praxis à l’utopie des jazz. Aux infinis.

La démocratie, réduite à sa plus simple expression, revient à faire ce qui se produit ! Soit dit en passant, c’est là une des plus infâmes cercles vicieux que l’histoire de notre race ait connus.

Robert Musil, écrivain, 1933

Qui dit pensée critique doit penser les crises, au sens où le présent est la crise ouvrant à l’avenir la vie par tous ses langages. Où, si crise du jazz il y a, c’est dans une crise de la crise, la prétendue fin de l’histoire101, crématorium post-moderne, le triple lieu des homélies sur la «mort du jazz », de sa marsalisation102 marchande, et de sa fuite en avant formaliste en métissages artificiels ou en audaces musicalistes vides de sens, de mémoire et d’avenir : les trois têtes du cerbère interdisant l’entrée du jeu à la puissance de l’art en situation.

C’est... oublier l’historicité que déterminer des zones a priori créatives ou non sur des critères au bout du compte non musicaux. Ce n’est pas parce qu’on revendique la modernité, qu’on a un discours sur elle, qu’on est moderne de fait. Le grand danger pour moi est de se limiter à l’aspect de la musique et de sa présentation. Elle a un air « créatif », elle se joue dans un festival « innovant », son géniteur a un discours sur la modernité ? Elle est donc créative, c’est sûr. De même qu’une musique qui se fait dans les circuits « traditionnels » avec ou sans discours sur la tradition n’est pas forcément « as been ». L’apparence de modernité n’est pas la modernité.

Laurent Cugny, musicien, 2001

Le jazz est moderne depuis le début. Mais n’est moderne qu’en faisant tourner ses trios : esthétique, éthique, politique. Singularités, altérité, générosité. Critique, rythmique, poétique. Langage, échange, largage. Individualités, localité, universalité. Intuition, émotion, expression. Ouïr, agir, plaisir. Sensibilité, sensualité, vitalité. Sens, présence, puissance. Fraternité, beauté, liberté. Tout ensemble ! Tous ensemble ! Tout danse ample.

Valse. Danse de la pensée en elle émoi. Danse des mots dans la pensée des autres (toute la théorie est chez les autres). Contre la pensée de l’un, de l’un sans autres. Contre les pensées uniques, qui font de tout tuniques : uniformes. Et dessous : nu de l’un. L’envers du décor : le dé-corps. Seul qui se branle de jazz au lieu d’en valser entre amis : to be or not toupie-potes, valse à danser de la conscience, des tripes et de l’intellect où les trois prennent du son pied.

Tango. Le son prend le sens par la taille. Met ses pas dans les siens. Un pas en arrière, deux pas en avant103. Les mains se cherchent. Les pieds s’en mêlent. Les bras se bandent et les idées s’en brassent

brass band sur la rythmique où le temps go

 

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79 Nietzsche, repris par le saxophoniste Jean-Louis Chautemps, parle de seconde paire d’oreilles.

80 Robert Desnos rejouait Mallarmé : les lois de nos désirs sont des dés sans loisirs. Michel Leiris affectionnait ces contrepets.

81 Le hasard objectif d’André Breton dans Nadja, 1928.

82 Le potlatch emprunté par Debord aux Indiens Kwakiutl (côte Nord-Ouest Amérique), via Mauss, Bataille (ou Claude Lefort).

83 La relation, idée centrale dans l’oeuvre d’Edouard Glissant (Poétique de la relation, 1990)

84 Strange fruit, thème immortalisé en 1939 par Billie Holiday, réquisitoire contre les lynchages sudistes.

85 Idée qu’on retrouve chez Gilles Deleuze... et Aminata Traoré, par ailleurs très soucieuse du lien éthique et politique. Résister, c’est créer, c’est aussi la première thèse du manifeste du Réseau de résistance alternatif (Buenos Aires, 1999)

86 Lien que, dans la foulée des Noiraméricains, transcendent avec naturel les Juifs du jazz klezmer, les Manouches héritiers de Django Reinhard, les accordéonistes du jazz musette des bals popus, le flamenco autour de Paco De Lucia...

87 Le concept de Négritude est l’invention commune de Césaire, Senghor, Damas... Le néologisme est d’Aimé Césaire, chez qui on le trouve dès 1935 et qui en donnera cette définition : La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture, où Senghor souligne le double sens, objectif et subjectif du concept. Pour un questionnement américain actuel de cette notion, lire Harlem, Eddy L. Harris, 1996.

88 Et qu’on trouve, pour ce que j’ai appris, hors la magie de la musique, disséminé ou résumé ici ou là ici.

89 Benasayag et Sztulwark : Du contre-pouvoir, 2000. Les auteurs abordent cette question sur le plan politique.

90 Vaneigem : Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, 1967. Il donne l’exemple du jazz au détour d’une phrase.

91 Pour le pire : Heidegger chez Hitler vu par Walter Benjamin, Jdanov (théoricien du réalisme socialiste en art) chez Staline. Pour le plus contemporain branché cool-progressiste, les ambiguités d’une certaine philosophie de l’hédonisme individuel, l’esthétisme selon Michel Maffesoli ou l’ « esthétique aristocratique » chez Michel Onfray.

92 Mickael Hardt/ Toni Negri, Empire, 2000 : La multitude est une multiplicité, un ensemble d’individualités, un jeu ouvert de relations, qui n’est ni homogène ni identique à lui-même, et qui porte une relation indistincte, inclusive, à ceux qui sont en dehors de lui.

93 Henri Meschonnic : Politique du rythme, politique du sujet, 1995. J’emprunte ici à cet auteur sa réflexion sur le rythme, concernant le langage dans ses rapports à la vie. La notion de rythme n’aurait donc ici à voir avec son sens musical qu’à condition de ne pas réduire celui-ci à la métrique, ni même au découpage linéaire dans le temps. Rythme comme organisation générale du mouvement musical dans le temps, et à travers la dynamique des architectures dans la matière sonore.

94 Jean-Patrick Manchette : La position du tireur couché, 1981

95 Spinoza : L’éthique, 1661 : L'indignation est un sentiment de haine pour une personne qui fait du mal à une autre.

96 Le mensuel Jazz Magazine retient chaque mois, dans sa chronique de CD, quelques « disques d’émoi ».

97 Senghor se réfère à Engels analysant l’origine et la dimension non rationnelle, non ratiocinante de la raison.

98 Ce qui n’est pas rejeter la nécessaire analyse.

99 Prolongeant celle que Senghor évoque pour le poème africain, un contrepoint rythmique... pour une unité dans la diversité.

100 Stop-chorus : enchaînement de breaks (voir note 10), solo libre sans accompagnement.

101 Francis Fukuyama, La fin de l'Histoire et le dernier Homme, 1989 : Il se peut bien que ce à quoi nous assistons (soit) la fin de l’Histoire en tant que telle : le point final de l’évolution idéologique de l’Humanité et l’universalisation de la Démocratie libérale occidentale comme forme finale de gouvernement humain. Fukuyama est signataire avec Huntington (cf note 113) de la "Lettre d'Amérique", où 60 intellectuels justifient l'engagement de leur pays dans la guerre, qualifiée de juste (février 2002).

102 Voir Winton Marsalis, note 36

103 Lenine : Un pas en avant, deux pas en arrière, critique des Mencheviks, en mai 1904.

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