(J moins 126)
SOUVERAINETÉ DÉ
TRESSE DE MES LETTRES
POÉSIE ACHAR
NÉE DANS LE DÉSAR
ROI DE LA ROMANCE
OU JUSTE DÉLICE
DU VERBE PUBLICLa parole est à Jean-Pierre Palacin, cellule Marcel-Cachin (Mazamet), section Vallée du Thore, fédération du Tarn
L'HUMANITÉ, 27 novembre 1990
je suggère comme nouveau nom : le parti du travail et de la culture , nouvelle formation continuant et dépassant le PCF, qui scellerait l’alliance des forces de travail et des force de la culture, la production et la création unies pour le progrès économique, social et intellectuel, la libération humaine et la paix
La parole est à L
n’aimant ni qu’on se paye de mots, ni qu’on parle pour ne rien dire (deux manières de faire tourner le machin à vide) , il va de soi que je juge sévèrement le bavardage
(J moins 125)
BRUIT BRUIT BRUIT BRUIT BRUIT
MACHINE MACHINE
GREVE GREVE GREVE
SIRENE SIRENE
FLEUVE FLEUVE FLEUVE
MASSACRE MASSACRE
NEIGE NEIGE NEIGELa parole est à Colette Detre, cellule marc-Penin, section de Roubaix, fédération du Nord
L'HUMANITÉ, 28 novembre 1990
de l’autre côté, l’Alliance atlantique et son système militaire intégré de l’OTAN s’étend vers l’Est, avec l’engloutissement de la RDA, et vers le Sud, en fonction de ses visées économiques et militaires
La parole est à K
petit garçon, j’allais en balade le dimanche dans un village morave dont le maire, disait-on, gardait dans son salon un cercueil ouvert à l’intérieur duquel, dans les moments d’euphorie où il se sentait exceptionnellement satisfait de lui-même, il s’allongeait en imaginant ses funérailles. Il n’a jamais rien vécu de plus beau que ses moment de rêveries au fond d’un cercueil : il habitait alors son immortalité
(J moins 124)
BOMBE BOMBE BOMBE
LOIN DE LOIN DE LOIN
BEAU COMME UN PARA
PLUIE PLUIE PLUIE PLUIE PLUIE
LE FANTÔME AMOUR
REMONTE LA RUE
LA RUE MAIN TENDUELa parole est à Claude Aufort, cellule Joliot-Curie, section de Fontenay-aux-Roses, fédération des Hauts-de-Seine
L'HUMANITÉ, 29 novembre 1990
une première réflexion s’impose
La parole est à L
pleurs – pelures de l’œil
(J moins 123)
RENDEZ-VOUS RENDEZ
MOI L’INAVOUABLE
BILAN DES JOURS MAIGRES
Oh L’IDÉE DE L’HI
VER DES MOTS PROSTI
TUÉS OU TOUT S’EF
FONDRE OU TOUT S’EFFONDRELa parole est à Richard Rouget, cellule Grandel-PTT, section de la Roche-sur-Yon, fédération de la Vendée
, 30 novembre 1990L'HUMANITÉ
certes, tout n’est pas réglé
La parole est à K
la tension dramatique, c’est la véritable malédiction du roman parce qu’elle transforme tout, même les plus belles pages, même les scènes et les observations les plus surprenantes, en une simple étape menant au dénouement final, où se concentre le sens de tout ce qui précède
(J moins 122)
OH DOUCEUR ABSO
LUE DANS LES DESSOUS
DE FEMMES EN RÊVE
TRÉSOR QUE JE BRAN
DIS AU MAL REBOURS
QUAND LE JOUR DÉFI
LE ACTE PÉRILLEUX
La parole est Marie-Jeanne Chillon, cellule Péri-Duffour, section du Plessis-Robinson, fédération des Hauts-de-Seine
L'HUMANITÉ, 1er décembre 1990
bien entendu, cela suppose un préalable
La parole est à L
Au rebours du cours suivi par un récit dont, l’anecdote émergeant seule, restait masquée l’origine due au pouvoir que les jeux de mots, incapables de changer la vie et d’abolir la mort, ont de mettre en branle
(huit cent soixante-dix-neuvième nuit)
C’est aujourd’hui dimanche
(J moins 120)
PARLONS’EN BLA BLA
BLA BLA QUELLE HISTOIRE
LE FLOU C’EST SUPER
CHÉRIE MON STYLO
BLEU FAIT LE TROTTOIR
LA NUIT AU FEU D’OR
BITE OU JE MYSTERE
La parole est à Albert Ouzoulias, cellule de Palisse, section d’Ussel, fédération de la Corrèze
L'HUMANITÉ, 3 décembre 1990
elle veut vivre
La parole est à K
Puis, soudain, il se mit à crier : « Eve ! Elisabeth ! Catherine ! » et, incapable de se rappeler d’autres prénoms féminins il répéta : « Catherine, Elisabeth ! Oui, tu es pour moi toutes les femmes ! toutes les femmes du monde ! Eve ! Clara ! Juliette ! Tu es toutes les femmes ! Tu es la femme au pluriel ! Pauline ! Pierrette ! Toutes les femmes du monde sont en toi, tu portes tous leurs noms
