(J moins 140)
n’EST pas MORT)
SOS YANNIS RITSOS YANNIS
RITSOS YANNIS RITSOS YA
NNIS RITSOS YANNIS RITSOS
YANNIS RITSOS YANNIS RIT
SOS LA MORT C’EST LE PROPOS
DU JOUR EN ROUGE MAJEUR
LES MOTS ONT ICI DES VEINES(YANNIS RITSOS
La parole est à José Fort, cellule Paul-Vaillant-Couturier, section de Montreuil, fédération de la Seine-Saint-Denis
L'HUMANITÉ, 13 novembre 1990
rien ne sera plus comme avant
La parole est à L
Peut-être est-ce quand la mort –ou quelque chose qui lui ressemble – est en jeu que les mots jouent de la façon la plus vivante
(J moins 139)
MOUVEMENT MOUVEMENT MOU
FOUDRE FOUDRE FOUDRE FOU
VIOLENCE VIOLENCE VIOL
L’HOMME L’HOMME L’HOMME L’HOMME
VAGUE VAGUE VAGUE VA
BALLOTE BALLOTE BAL
L’AUTRE L’HOMME L’AUTRE FOU
La parole est à Marcel Rosette, cellule Tyszelman, section du 3ème ardt, fédération de Paris
L'HUMANITÉ, 14 novembre 1990
quant à la fraternité… elle recule…
La parole est à K
comment vivre dans un monde avec lequel on n’est pas d’accord ? comment vivre avec les hommes, quand on ne fait sien ni leurs tourments ni leurs joies ? quand on ne sait pas être des leurs ?
(J moins 138)
CÔTÉ HAUT CÔTÉ BAS L’OEIL
DÉCOUVRE LA MER LA MER
AU BORD DOUTENT SES DENTELLES
DÉRISOIRE COMME IL L’OUVRE
L’OUVRIER LA FLEUR LA FILLE
EN FARUDE DU PATRON S’É
BRANLE LA MAIN LEVÉE LA LUNE
La parole est à Charles Marziani, cellule Jeannette-Robert, section Nord, fédération de la Haute-Garonne
L'HUMANITÉ, 15 novembre 1990
de plus, que voulons-nous
La parole est à K
cette question mène au cœur de la chose : le chapitre suivant fournira la réponse
(J moins 137)
ENTERREMENT DE NOS RÊVES
LES MARCHANDS DE BONNES CAUSES
DÉPOSENT LEUR BILAN DU
SIECLE SUR LES CŒURS D’ENFANTS
AUX YEUX SANS FAUTE ET PLEIN D’UR
GENCE TOMBE EN PÉRIL PA
ROLE DANSE SUR LA MORT
La parole est à Richard Beninger, cellule Joliot-Curie, section de Villetaneuse, fédération de Seine-Saint-Denis
, 16 novembre 1990L'HUMANITÉ
l’écrit aura-t-il de dernier mot
La parole est à L
prendre garde aux mots, si prompts à vous leurrer comme à leurrer autrui et politiquement supports courants de mythes favorisant la tyrannie sans voile ou masquée tant bien que mal, n’implique pas qu’on répugne à se laisser entraîner dans leur sarabande, là où catégoriquement dissociée de l’action la parole règne en pleine légitimité
(J moins 136)
DANSE LE BLEU SUR LA MORT
DE JOIE DE COLERE ET DE
STUPIDITÉ IL JOUE A
VEC LE FEU MOUILLÉ DES MOTS
SAUFLA PETITE Il N’EST A L’
AISE NULLE PART LE VRAI
PRATIQUE LE MAUVAIS GOÛT
La parole est à Colette Rivière, cellule d’Antraigues, fédération de l’Ardèche
L'HUMANITÉ, 17 novembre 1990
je dois avouer que cette lecture a provoqué en moi un profond malaise
La parole est à L
enfant encore, ou à peine adolescent, j’allais en tapinois consulter dans la bibliothèque de mon père le Larousse en sept volumes plus un supplément aux reliures d’un beau rouge méphistophélique
(huit cent soixante-cinquième nuit)
C’est aujourd’hui dimanche
(J moins 134)
LOIN DU COMPTE LOIN DU COMPTE
LA SENTINELLE DE MES
NOCTURNES CONCEPTIONS DOMPTE
L’IDÉE DE MER TAPAGEU
SE JOUISSANCE ET SE FAIT PEUR
DANS SES PETITS SOULIERS HORS
JET D’ESSENTIELLE CONFIANCE
La parole est à Marie-Yves Le Dret, cellule Croizat (Sécurité sociale), section 4ème/5ème Marseille, fédération des Bouches-du-Rhône
L'HUMANITÉ, 19 novembre 1990
par mon adhésion, j’avais le sentiment d’acquérir une identité propre et, ainsi, j’affirmais ma volonté de prendre ma vie en main, de ne pas laisser les autres décider à ma place du rôle que j’avais à tenir dans la société
La parole est à K
tu oublies un détail. Je ronfle. Cela me vaut de dormir dans une chambre à l’écart. Je suis le maître absolu de mes nuits