SONNETS (tous mes -) 197? - 2012
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« - C'est de toi, Ricardo ? interrogea Escobar. Pompeux, non ?
- Pssss... C'était il y a fort longtemps. J'ai écrit ce sonnet à vingt ans, et je suis toujours là. La poésie conserve. Mais il faut la prendre au sérieux, mon petit : pas comme toi. Toi, tu as peur du ridicule. C'est ce qui te tue. Donne-moi un autre cognac. »
Antonio CABALLERO, Un mal sans remède, Bogotá 2004, 10/18 2011, p.187

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17 janvier 2010

Je regroupe mes sonnets selon les séries de poèmes.

2008

Ayant dépassé cent sonnets, il me fallait renommer ce qui fut, jusqu'au 1er juin 2008, SANS SONNET PAS DE RÉPIS... J'ai choisi SANS RÉPIS PLUS DE CENT SONNETS...

Signalé 21 septembre 2008 : Le sonnet est-il encore possible ?

1er décembre 2005, je regroupe ici mes sonnets

Si le sonnet ne crève pas c'est qu'il offre encore au poète une liberté, une souplesse de créer/rêver sans déchanter son temps. La forme-sonnet est assez stable pour résister - rester sonnet - aux atteintes à ses règles. Hors le fait qu'elle joue sur 14 vers rimés, elle supporte le manquement aux ordres de ses strophes. Contraintes admises à l'écriture, la structure s'invente au fil. De plus souples formes, que la disposition des rimes identifie, interdisent ce jeu.

1er février-24 octobre 2006 

Faible car compté donc limité, mon idéal, formel, cérébral et a-poéthique, du sonnet serait classique en hexamètre, et selon ce casse-tête rhétorique : en 14 vers rimés de 6 pieds trouver 12 autres de 7 pieds (7 de 12, 6 de 14,  4 de 21, 3 de 28, etc.), soit 84 unités multiplement rangées, et rimées (démarche d'écriture comparable à celle de la poésie phonétique  dans la 'Cantate des mots camés', de François DUFRÊNE). Ainsi serait à peu de frais, à la chinoise en nombres, résolue l'équation croisée du blues et de l'alexandrin, de symbolismes millénaires transculturels, et l'énigme cubaine du vieil homme d'Hemingway qui, "en quatre-vingt-quatre jours [.] n'avait pas pris un poisson" (84 = 7x12, d'où la structure de LIVREDEL). Un tel sonnet 'magique' (comme on dit des carrés), 'conceptuel' (comme on a dit de l'art), n'aurait d'autre intérêt qu'une art-rythmimétique de bredouille; il serait pour répondre à la maladie formaliste obsessionnelle d'un Jacques ROUBAUD : je n'en écrirai pas. Je préfère, en réaliste pragmatique, et contre le conformo-néoréalisme d'un RÉDA, emmerder les idéaux, avec tout le respect qu'il se doigte aux pères et mères, pairs et impaires, et réciproquement.

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