REINCARNATION OF A LOVE BIRD, septembre 2008-février 2009

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Ouvert 1er septembre 2008, fermé 8 février 2009. Suite dans AVIDE TEMPÊTE, à partir du 8 février 2009

Cette rubrique chronologique donne accès aux "nouveautés" du site a-POÉTIQUE jazz poésie peinture... et a-COMMUNISME vers la communisation  se renvoient la balle, ping-pong dont à CONTREJOURS anti-journal est la table.

COMMUNISATION : RESSOURCES CLASSÉES (mis à jour 7 février)  Plan d'accès détaillé

toute ma poésie

Site d'infos sur les luttes et la crise DNDF, Des Nouvelles du Front

*

. 7 février

Poème (Patlotch en individu immédiatement asocial)

Contribution à la critique de l'autonomie politique, un article de Gilles DAUVÉ et Karl NESIC (TropLoin), en guise de mise en bouche pour un livre à paraître chez l'Harmattan, Au-delà de la démocratie. J'en importe ici les sommaires. Extrait :

« Que faire ?

Rien ne sert de faire le tri entre la mauvaise démocratie (bourgeoise) et la bonne (directe, ouvrière, prolétarienne, totale). Ni non plus ni de se déclarer anti-démocrate : la démocratie n’est pas pour nous l’ennemi n°1, l’obstacle enfin identifié, l’écran ultime masquant la révolution, et dont le dévoilement ouvrirait les yeux des prolétaires. Il n’y a pas à mener d’action « anti-démocratique », pas plus que de campagne systématique contre la publicité dans la rue ou la télévision, - réalités d’ailleurs étroitement liées à la démocratie. Dans tout mouvement social tant soit peu important auquel nous sommes et serons mêlés, nous côtoyons des grévistes, manifestants ou insurgés qui qualifient leur propre pratique de démocratique. Ils pensent agir en praticiens d’une démocratie enfin vraie parce que directe, sans séparation entre représentés et représentants, et croient rendre effectif ce qui est illusoire chez les bourgeois. Ils savent fort bien que leur pratique n’a rien à voir avec les jeux parlementaires, et même qu’elle en est le contraire. Et c’est parce qu’elle en est le contraire qu’ils y voient la seule démocratie authentique, parce qu’ils identifient démocratie et liberté collective, démocratie et auto-émancipation. Pour chacun de ces participants, démocratie est synonyme de traiter l’autre, le voisin d’atelier, celui ou celle qui avec lui manifeste, construit une barricade et prend part à un meeting, comme un semblable, comme un sujet au même titre que chacun des autres.

Il serait absurde pour nous d’entrer dans un conflit frontal avec lui pour qu’il renonce au mot « démocratie ». La définition de la démocratie, et sa limitation, c’est de faire passer un composant nécessaire de tout changement révolutionnaire pour la condition première, sinon pour l’essentiel du changement. Aussi la seule « critique de la démocratie » qui vaille, ce n’est pas de faire la leçon à ceux qui revendiquent le mot, mais de contribuer aux transformations sociales les plus profondes et irréversibles possible : créer un monde sans argent, sans échange marchand, sans achat et vente du travail, sans ces pôles de valeur accumulée en concurrence les uns avec les autres appelés entreprises, sans séparation entre le travail et le reste de nos vies, sans sphère spécialisée dans la gestion des conflits appelée la politique… transformations à la fois favorisant et nécessitant (faut-il le répéter ?) la destruction inévitablement violente de la machine étatique. Comme l’écrivait G. Landauer (1870-1919), bien plus qu’un ensemble d’institutions qu’un coup de force pourrait abattre, l’Etat est « une certaine relation entre des êtres humains (..) que nous détruirons en entrant dans d’autres relations, en nous conduisant différemment ». La révolution, c’est la combinaison de pratiques radicalement autres et d’une suite d’affrontements avec les moyens de pression et de répression dont l’Etat ne manquera de faire usage pour empêcher ou briser ces pratiques nouvelles. C’est cette « communisation » qui aidera finalement, dans la pratique, à se passer de la démocratie comme forme aliénée de la liberté. Puisque démocratie est synonyme de priorité à la forme sur le contenu, le bouleversement du contenu social remettra les questions de forme à leur juste place. L’essence de la pensée politique, c’est de chercher comment organiser au mieux la vie des hommes, au lieu de commencer par se demander ce que font les hommes ainsi organisés. Une révolution qui changera le mode de vie changera aussi les priorités, et fera dépérir la question démocratique. »

Versé à DÉMOCRATISME RADICAL, ALTERNATIVE (critique de ---)

. 4 février

La révolte grecque de décembre 2008, Carré Rouge 

Quid aujourd'hui du 'démocratisme radical'  ? Des questions class' dans le cours quotidien du bordel of Capitalism

. 3 février 


Im Fremden Land (In a strange land) Performance, Bürgerzentrum, Alte Feuerwache, Köln 1990

J'ai une idée. Faut renverser "individu immédiatement social" et parler de "social immédiatement individuel" ou de "rapports sociaux immédiatement individuels"... suite perso in INDIVIDUS (rapports entre-), Société/Capital vs Immédiateté/Communisme

Visites du site, 4993 en janvier, 161 par jour.

Deux disques conseillés

La "Guajira de salon"

Guillermo PORTABALES, El Carretero « À propos de la "guajira", le célèbre percussionniste Ray Barretto affirmait : "Il y a un fort lien entre la guajira et le blues. Les deux genres viennent du peuple travailleur, qu'il coupe la canne à sucre, comme à Cuba et à Porto-Rico, ou qu'il ramasse le coton, comme dans le sud des USA." Guillermo Portabales, décédé en 1970, fut le créateur cubain de la "guajira de salon", une version urbaine de la guajira venant des campagnes. Chanteur profond et guitariste au style fluide, il a immédiatement rencontré du succès aussi bien aux Caraïbes qu'en Amérique du Sud. Ce disque comporte une sélection de ses meilleurs enregistrements (guajiras, boleros, son, guarachas.), exécutés avec les instruments typiques de ce répertoire : guitare espagnole, contrebasse et congas. »

La rumba congolaise  Ecouter

J'ai trouvé ce magnifique album, produit à Angoulême par Marabi, il y a quelques années, bradé dans un Grand magasin, au Japon... Beaucoup d'internationalisme rapproche de la patrie ? Euh... c'est juste que j'habite, pour la deuxième fois, une rue nommée "Jean Jaurès"...

. 1er février

'Le papillon Rêve générale'...

Annie LEBRUN, dont j'avais parlé , était à France Culture le 30 janvier, me dit l'ami D. Anonimo. On peut l'écouter .

Son interview est fort sympathique, mais sent quand même le réchauffé situ, « ce qu'on nous fait avaler », de la malbouffe à l'interdit de penser...

Il faudra y revenir, à propos de (anti-)démocratie et (anti-)politique, etc. car « La démystification est un moment de la mystification car elle ne la comprend pas comme nécessaire et matérielle »

.

. 31 janvier

Révolte dans l'art ? Oui, mais que ça !... C. Le Nivelleur signale ce texte grec relayé et traduit par la CNT-AIT de Paris : L'opéra interactif révolté. Personnellement, je ne suivrais pas les relents situationnistes de ce texte, et cette parole prise en tant qu'artiste. Selon moi, c'est une contradiction dans les termes, qui fait ressortir la limite de la posture artiste dans celles de la société capitaliste. Ce point de vue ne peut que reproduire une séparation qu'il prétend dépasser. La destruction de l'art comme séparation ne sera pas l'oeuvre des artistes en tant qu'aristes. Elle ne viendra pas d'une "révolte dans l'art", ou d'une "réformation" de la culture et d'une réappropriation de ses lieux "volés" pour en faire des lieux d'art et de culture "pour tous", car ils sont pas essence spectaculaires. La séparation essentielle n'est pas entre acteurs et spectateurs. L'artiste, comme être social de cette société, ne s'autodétruira pas en tant que tel, mais en tant que prolétaire, à travers une révolution détruisant les rapports sociaux du capital, et donc l'art comme activité séparée qu'ils produisent. Artistes, encore un effort pour devenir communisateurs ! Versé à RÉFLEXIONS SUR MA POÉTIQUE, 2003 - 2009

« Nouvelle occupation de l’Opera National par des artistes, intermittents du spectacle, etc.

La révolte de décembre, tout en puisant sa force dans toutes les luttes sociales précédentes, a préparé le terrain pour une résistance généralisée contre tout ce qui nous offense et asservit nos vies. Elle a déclenché une lutte pour la vie qui est dénigrée quotidiennement. En réponse à ceux pour qui la révolte a duré ce que durent les pétards, et qui l’abandonnent ou la sapent par un simple « la vie continue », nous disons que non seulement la lutte continue mais qu’elle a déjà mis nos vies sur de nouvelles bases. Rien n’est fini, notre rage persévère. Notre angoisse ne s’est pas apaisée, nous sommes toujours là. Révoltés dans les rues, dans les lycées, les universités, dans les syndicats, les bâtiments municipaux, les parcs publics. Révolte aussi dans l’art.

. Contre l’art comme un spectacle consommé par des spectateurs passifs. 
. Contre l’esthétique qui exclut le « Différend ». 
. Contre une culture qui détruit les parcs et les espaces publics au nom du profit.

Nous unissons nos voix avec tous ceux qui luttent. En solidarité avec Konstantina Kouneva et avec tous ceux qui ont été arrêtés pendant la révolte. Avec notre lutte, et notre propre culture, nous répondons à l’oppression de l’Etat, à l’exclusion sociale et aux tentatives des mass médias de terroriser et de désinformer.

Avec cette initiative qui trouve son origine dans les “Arts” (considérant la vie de chacun comme de l’art), nous exigeons un espace pour l’art de vivre de tous et de chacun, pour déployer et explorer la Réformation de la culture. Nous aspirons à un art sans médiation, ouvert et accessible à tous.

Nous libérons l’Opéra national grec car par définition il appartient à nous tous. Nous ressentons le besoin de reprendre les choses au commencement et à réinventer le rôle de l’art. A travers des processus auto-organisés, nous proposons des actions créatives libres par chacun et pour tous ceux qui considèrent la culture comme le produit d’un créativité collective.

Pour retrouver et reconquérir la culture qui nous a été volée. Assemblée générale ouverte de l’Opéra Libéré, chaque jour à 21 heures.

LES RUES SONT NOTRE SCENE / LA REVOLTE EST NOTRE ART »

. 30 janvier

HAÏKU, TENKA, SENRYU... formes japonaises Nouveau regroupement de poèmes, auquel j'ajoute quelques inédits de 2008.

De Christian Le Nivelleur, liste Meeting : Evolution du travail précaire en France et au Japon Evolution du travail précaire au Japon L'emploi précaire "traditionnel" et l'emploi précaire "nouveau" au Japon

Et ce texte, synthèse de l'article "Les premières bourrasques de la colère" publié par Courrier International (n°870, du 5 au 11 juillet 2007).

« Alors que le Japon est censé connaître une longue période de prospérité, de nombreux jeunes essaient de vivre tant bien que mal, dans la précarité et dans la misère. Après la longue période de récession des années 1990, beaucoup de jeunes, appartenant à la "génération perdue", vivent de petits boulots et sont surnommés les "freeters", contraction de l'anglais free et de l'allemand Arbeiter (travailleur). Les rares qui arrivent à s'en sortir en trouvant un emploi stable ont toutes les chances de se retrouver dans une entreprise où l'on fait faire à trois personnes le travail de dix ou dans laquelle le nombre de morts par excès de travail, de surmenage ou de suicide est élevé.

Quant à ceux qui travaillent comme intérimaires dans l'industrie, il ne leur reste plus grand chose quand ils ont payé leur loyer, le chauffage ou l'électricité. Et à tous ceux-là, il faut rajouter ceux qui vivent reclus, repliés sur eux-mêmes (les hikikomori) et ceux qui sont sortis du système éducatif et se trouvent sans emploi.

Quelles que soient leurs situations, les jeunes japonais ne connaissent plus la stabilité. Cette précarité qui n'est en rien liée à des problèmes psychologiques, est due "au désir malsain des entreprises, qui veulent continuer à profiter d'une main d'oeuvre jetable", afin de pouvoir conserver leur compétitivité au niveau mondial.

Et comme on leur a martelé depuis des années que "chacun est responsable de son sort", les jeunes reportent d'abord leur colère contre eux-mêmes plutôt que contre la société. C'est la raison pour laquelle le suicide est devenu la première cause de mortalité chez les 20 à 39 ans.

Depuis 2001, un groupe appelé La Grande Fronde des Pauvres veut, comme l'indique son manifeste, "faire voler en éclats cette vie normale qui nous voit obéir à la société". D'où la nécessité de "passer à l'offensive et, à notre tour, imposer notre loi". Depuis, le réseau s'est progressivement étendu. Diverses manifestations, prenant des formes variées ont eu lieu, notamment en faveur de la gratuité des loyers.

Pour le leader de La Grande Fronde des pauvres, Hajime Matsumoto, né en 1975, la cause structurelle du malaise existentiel des jeunes et des suicides est le "précariat", néologisme construit à partir des mots "précarité" et "salariat". Il déclare : "C'est la société qui conduit les jeunes à la précarité. Je peux affirmer avec conviction à ces derniers qu'ils ne sont absolument pas en faute. Voilà une perspective d'avenir !"

Hajime Matsumoto considère que le changement de la société ne se fera pas par une attaque frontale, mais en proposant aux jeunes de venir s'épanouir dans un "espace postrévolutionnaire", préalablement créé. Ainsi, le mouvement La Grande Fronde des pauvres possède cinq magasins dans une rue commerçante parmi lesquels une boutique d'objets recyclés, une friperie et un café qui, le soir, fait bistro. Ils invitent les jeunes à jouir au maximum de leur pauvreté, plutôt que de mourir surmenés ou épuisés.

Le gouvernement, pour sa part, s'est fixé pour objectif de réduire de 20% le nombre des "freeters" d'ici 2010. Et les 80% restant ?

Beaucoup de ceux qui ont cru aux chimères de la majorité, "une bonne école, une bonne entreprise", ont rapidement déchanté en entrant dans le monde du travail. Désormais, il y a ceux qui expriment leur souffrance par l'automutilation, la réclusion volontaire ou les violences familiales, et ceux qui ont compris que ce n'est pas contre eux-mêmes qu'il faut se révolter, mais contre cette société.»
Pierre TOUREV, Juillet 2007

MARX Actualités, nouvelle rubrique pour regrouper des infos d'intérêts divers, dispersées sur le site

« Vous ne direz pas que je surestime le monde présent ; si cependant je ne désespère pas de lui, c’est que précisément sa situation désespérée me remplit d’espoir.» Karl MARX

La pièce « Marx matériau / celui qui parle » est au Studio Casanova, Quartiers d'Ivry, 69, avenue Danielle Casanova,   94200  Ivry-sur-Seine, du 31 mars au 4 avril 2009 

Portée par la crise, l'adaptation manga du "Capital" est un succès, Philippe PONS, Le Monde des Livres, 30 janvier

« "Tout le monde le connaît, mais qui l'a lu ?", interroge le bandeau du livre. Apparemment, l'argument porte. Le Capital, de Karl Marx, qui vient de paraître en manga de poche - au prix d'une tasse de café -, a été tiré à 50 000 exemplaires depuis sa mise en vente, le 15 décembre, précise Kosuke Maruo qui dirige chez l'éditeur East Press la collection "Tout lire en bande dessinée" spécialisée dans la reprise de grandes oeuvres (Dante, Machiavel, Dostoïevski, Kafka...) comme de textes au lourd passé tel que Mein Kampf d'Hitler.

Outre la fiction, la violence ou la pornographie auxquelles, à l'étranger, on réduit trop souvent le manga, le genre permet de diffuser une masse d'informations et de connaissances. Ce n'est pas la première fois que Le Capital est publié en BD, mais les versions antérieures suivaient le texte, alors que la nouvelle est romancée. Kosuke Maruo et son équipe - tous âgés de 20 à 30 ans - ont bâti un scénario permettant de "mettre en scène" les principales thèses de l'oeuvre (théorie de la valeur, formation du capital, exploitation).

Cette fiction se déroule en Grande-Bretagne à la fin du XIXe siècle. Robin s'associe à un capitaliste sans scrupules, Daniel, pour créer une entreprise placée sous la férule d'un contremaître violent. L'histoire s'achève sur l'échange entre Daniel qui estime que "le capital donne la valeur au travail" et Karl, l'ouvrier, qui lance : "Nous ne sommes pas des esclaves !"

UN "ATTRAPE-NIGAUD" ?

Cette fiction ne fait pas l'unanimité des lecteurs sur la Toile. Les puristes y voient un "attrape-nigaud", outrageusement simplificateur. Avant la guerre, le marxisme a été le courant de pensée dominant du monde intellectuel japonais, celui qui permit de théoriser l'essor rapide du capitalisme dans l'Archipel avec, en toile de fond, l'impérialisme occidental : à la fin des années 1920, la réflexion marxiste au Japon donnait lieu à des débats non sans échos avec ceux que suscitaient les thèses d'Antonio Gramsci en Italie. Il demeura, au lendemain de la défaite, l'armature conceptuelle du monde académique, comme le montre Curtis Anderson Gayle dans une rare étude en anglais sur le sujet (Marxist History and Postwar Japanese Nationalism, RoutledgeCurzon, 2003).

Si le marxisme en tant qu'idéologie a régressé au Japon comme ailleurs, l'étude académique de ses instruments conceptuels s'est poursuivie : ainsi, dans le cadre du projet international en cours de la publication, en une centaine de volumes, des Œuvres complètes, de Karl Marx et de Friedrich Engels, entrepris par l'Institut d'histoire sociale d'Amsterdam avec une cinquantaine de spécialistes de dix pays, des chercheurs japonais ont décrypté les manuscrits laissés par Marx pour la rédaction des deux derniers livres du Capital qu'ils ont comparés à ceux d'Engels : un travail qui a permis de mettre en lumière les ajouts ou suppressions introduits par ce dernier dans le texte final publié après la mort de Marx.

En éditant une version romancée du Capital, Kosuke Maruo a voulu répondre à une quête de compréhension : celle des laissés-pour-compte de la vague néolibérale, qui réfléchissent à leur situation. "Ce manga trouve un écho auprès des jeunes précaires qui cherchent à comprendre ce qui leur arrive", dit-il. Ils y chercheraient un diagnostic, établissant un parallèle - quelque peu rapide - entre la situation qui est la leur et "l'armée industrielle de réserve" décrite par Marx : celle qui permet de contenir les coûts de main-d'oeuvre.

LITTÉRATURE PROLÉTARIENNE

L'éditeur a été encouragé dans son projet par le succès inattendu d'un chef-d'oeuvre de littérature prolétarienne de la fin des années 1920, Le Bateau-Usine de crabe, de Takiji Kobayashi publié chez Shinchosha. Régulièrement réédité, ce court livre, qui raconte l'exploitation et la rébellion de jeunes marins, a été vendu à plus de 500 000 exemplaires en 2008 alors qu'il ne dépassait pas les 5 000 les années précédentes. Sa version en manga, publiée chez East Press, a atteint les 200 000 exemplaires.

Les dérives du capitalisme financier, les inégalités qui se creusent et le malaise des jeunes précaires, dont la fragilisation s'accroît, redonnent une actualité à la littérature de gauche.

Du temps de l'expansion des années 1960-1980 et par la suite, en dépit de la récession, la pauvreté a été traitée au Japon comme une question abstraite, et la littérature a pratiquement ignoré le monde du travail et des laissés-pour-compte. Comme Le Bateau-Usine de crabes, cette version romancée du Capital - quelle que soit sa simplification - peut faire découvrir quelque chose aux jeunes précaires sans aucune connaissance de la pensée politique ni aucune expérience des luttes sociales : que leur situation s'inscrit dans une histoire et qu'ils ne sont ni les premiers ni les derniers à subir ce que Marx nommait la "loi d'airain du capital".

En tout cas, la détérioration de leur situation a déjà eu d'embryonnaires conséquences politiques : un regain inattendu d'intérêt pour le Parti communiste. Après des années de stagnation, les adhésions ont légèrement augmenté en 2007. »

. 29 janvier

Ouh la la ! ça désobéit ! et si Paris-Match le dit... « à côté de la mobilisation traditionnelle, on risque aussi de voir apparaître des mouvements d’action de désobéissance individuelle, des gens qui refuseraient d’appliquer, ou bloqueraient, le dispositif. Ces formes de contestation incontrôlables risquent de gripper fortement les institutions. » Source CetteSemaine / Brèves du désordre

Marx boosté par la crise 

« Dans les librairies d’outre-Rhin, pour l’année 2008, les ventes des œuvres de Marx auront augmenté de 300 % !

Au Japon aussi, la récession fait revenir le barbu philosophe en librairie, mais dans sa version manga. En décembre, l’éditeur East Press [...] a battu des records de ventes pour son adaptation du Capital avec 6 000 exemplaires écoulés en quelques jours.
[...]
Pour le Capital, le passage à l’écran est plus compliqué, essentiellement parce qu’il s’agit d’une œuvre théorique plutôt âpre. Pourtant, en 1927, Eisenstein en avait caressé le projet, avant d’abandonner devant la difficulté de la tâche. En 2008, Alexander KLUGE a repris l’initiative du réalisateur du
Cuirassé Potemkine
pour la mener à bien cette fois, et là aussi en suscitant l’intérêt du public et de la critique, à gauche comme à droite.
Le résultat, assez austère, a pris la forme d’un film de dix heures, présenté dans un coffret de trois DVD édité par Suhrkamp, l’équivalent de Gallimard en Allemagne. Alexander KLUGE l’a intitulé Nachrichten aus der ideologischen Antike. Marx, Eisenstein, Das Kapital, ce qui peut se traduire par "Des nouvelles de l’antiquité idéologique. Marx, Eisenstein, le Capital 
[...]»

Marx théâtrisé

« 'Marx matériau / celui qui parle' est un voyage dans notre propre vie car c’est en définitive cela et seulement cela l’objet de ce spectacle : que chacun fasse un voyage au coeur de sa propre vie.

C’est une manière d’enquête, non sur le sujet Marx, mais une enquête sur nous-même. Toute tendue par la poésie dramatique de Shakespeare ou d’Eschyle, la langue de Marx est puissante, parfois lyrique, brillante toujours.
Le ton est vif, direct… tantôt c’est une manière de dialogue, tantôt une interpellation. Une langue toujours animée par un souffle, un mouvement, comme une adresse, comme un appel.
Il s’agit pour nous de saisir cet appel, s’engouffrer dans cette forêt, prendre les chemins à claire-voie, et empruntant à Marx le matériau de sa pensée, frayer son propre chemin, depuis aujourd’hui, depuis maintenant pour faire un voyage dans notre vie, notre vie économique, notre vie sociale, notre vie d’homme, «rendre notre vie consciente d’elle-même» dit Marx, la réveiller du sommeil où nous rêvons de nous même et où toujours notre rêve s’éloigne de nous
» Jacques ALLAIRE

S DNIOM ROJDENIYA ! Vie russe en quarantaine,Tanka

TCHEKHOV, dont c'est aujourd'hui l'anniversaire, est intéressant. Dans La Mouette, il fait dire à Treplev, à propos du théâtre, « Il faut peindre la vie non pas telle qu'elle est, ni telle qu'elle doit être, mais telle qu'elle se représente en rêve.». Mais il reconnaît par ailleurs : « Lorsqu'on n'a pas de vie véritable, on la remplace par des mirages. »

J'ai noté, de ses Conseils à un écrivain  : « Écrivez sur divers sujets, drôles ou larmoyants, bons ou mauvais. Donnez des récits, des petits riens, des anecdotes, des traits d'esprit, des calembours, etc., etc. Je n'ai pas encore de conception du monde politique, religieuse ou philosophique arrêtée. J'en change tous les mois. Aussi dois-je me borner à décrire la façon dont mes héros aiment, se marient, ont des enfants et s'expriment. On ne doit jamais mentir. L'art a ceci de particulièrement grand qu'il ne tolère pas le mensonge. On peut mentir en amour, en politique, en médecine. On peut tromper les gens, voire Dieu, mais dans l'art, on ne peut mentir. »

. 28 janvier

Le chômage, le nombre de travailleurs pauvres et l’emploi vulnérable vont considérablement augmenter du fait de la crise économique mondiale. Le BIT (Organisation Internationale du Travail), affirme : « Par rapport à 2007, le nombre de chômeurs pourrait augmenter de 18 à 30 millions à travers le monde, et même de 51 millions si la situation continue de se détériorer ». Info relayée par Christian Le Nivelleur, et DNDF.

Des Haikus aux Tankas… des Tankas au Renku… et un trésor de liberté, le Senryu. Poèmes de forme japonaise.
En dehors du Haïku (5, 7, 5), il existe notamment deux autres formes de poèmes : le Tanka et le Renku, et une variante libre - qui fut donc censurée - du haïku, le Senryu.

. 27 janvier

'Mars est l'avenir de la terre...', ou quand un conseiller social du Prince déchaîne la pulsion communisatrice de D. ANONIMO

La GEME, Grande Edition Marx et Engels, a désormais son blog qui vient en appui de sa rubrique sur le site du séminaire « Marx au XXIe siècle »

. 26 janvier

Haïku

. 24 janvier

Je ne relaie pas, généralement, les articles d'Yves COLEMAN (Ni patrie ni frontières) qu'on trouve en abondance . Je partage peu ses analyses. Mais j'ai apprécié Editeur « révolutionnaire » cherche auteurs travaillant gratos, suivi de Les rapports de classe, ça existe aussi dans l’édition dite "de gauche" et de Qui tient la plume et qui remplit l’encrier ? où il est question de Julien COUPAT, de Tiqqun, d'Acéphale (Caillois, Bataille...), et même du Grand Jeu, revue surréaliste dissidente (Daumal, Roger Vaillant)...

Mon envoi, sur la liste Meeting, d'un extrait du texte d'Alain BIHR "Excès ou défaut de plus-value ? Les deux, mon capitaine !", a suscité une réaction de Roland SIMON (ci-dessous), et la mise en ligne sur DNDF de Notes sur la tentative de produire une théorie unitaire des crises (entre crise de suracumulation du capital – baisse du taux de profit - et théorie sous-consommationiste),"version courte d’un texte à paraitre le mois prochain dans Théorie Communiste N° 22". Versé à CAPITAL : critique de l'ÉCONOMIE POLITIQUE

RS, 24 janvier « Les quelques lignes de Bihr sont d'une grande confusion. Est-ce à dire que les travailleurs consomment, même via le crédit, une part de la plus-value, c'est absurde. Pourquoi les capitalistes se donneraient-ils tant de mal pour la leur extorquer s'ils devaient, même à crédit la leur restituer. Ce raisonnement part de constatations vraies (baisse du pouvoir d'achat, de la part salariale dans la valeur ajoutée) que l'on trouve maintenant partout, pour les habiller de quelques concepts, mais il utilise les concepts sans voir que l'utilisation faite les annule. Tout cela ne fonctionne qu'au niveau des mots et de la prégnance des apparences qui est telle qu'elle paraît s'imposer et masque l'incohérence conceptuelle censée en rendre compte. "L'excès de plus-value" est du côté du "défaut des salaires" ; de l'autre c'est la pénurie de plus-value qui se trouve. "Trop de plus-value" c'est pas assez de salaire, ce qui signifie identiquement (pris inversément) pénurie de plus-value : trop de revenu a été transformé en capital constant. Pénurie de plus-value et sous-consommation ouvrière sont identiques. La nouveauté dont il faut tenir compte, entre autres, c'est que les "ménages" ont emprunté non pas sur leurs revenus, mais sur leurs actifs (transformation visible dans les stat américaines à partir de 2002).

Sur cette question fondamentale de l'analyse des crises qui se scinde dans la tradition marxiste entre les théories sous-consommationnistes et les théories de la suraccumulation (baisse du taux de profit) [...] un texte sur la crise du capitalisme financiarisé à paraître incessament sous peu (dans TC 22) d'un travail que j'ai effectué en me confrontant aux travaux de Paul Mattick*.» *Voir >
Crises et théories des crises, Paul MATTICK, 1974, chez DNDF

Tous mes haïkus

. 23 janvier

Kont pwofitasyon !  Dis comme ça, 'contre la profitation', ça ne se refuse pas. Bon courage aux Guadloupéen-ne-s !

Autoportrait en peinture de mon ami Ernesto MORA, vidéos de la Maison du Citoyen à Fontenay-sous-Bois, 2008

Dieu va bien, merci. À l'heure où Obama prêtait serment sur la Bible de Lincoln, le Vatican s'apprêtait à réintégrer les intégristes de 'Monseigneur' Lefebvre. Cf entre autres Benoît XVI va-t-il réhabiliter un évêque négationniste ?  L'Express 23 janvier

'Histoire critique de l’Ultra-gauche', trajectoire d'une balle dans le pied, annoncé pour le printemps 2009 aux éditions Senonevero. Versé à HISTOIRE ("notre") : Ultra-Gauche, Conseillisme, Bordiguisme, SoB, Situationnisme, Opéraïsme...

"Excès ou défaut de plus-value ? Les deux, mon capitaine !", Alain BIHR répond à François CHESNAIS. Autres articles éco-po À l'encontre. Avec retard, du même : Le capitalisme n’a rien de « naturel », une interview de l'auteur de « La Préhistoire du capital, Tome 1 », éditions Page Deux, octobre 2006, Source Alternative Libertaire, janvier 2007. Retour théorique sur la crise financière, Gérard BAD,  janvier 2009 (source Spartakus). Versés à CAPITAL : critique de l'ÉCONOMIE POLITIQUE

Olivier NEVEUX : Usages de Brecht, Séminaire " Marx au XXIème siècle", séance du 31 janvier 2009

. 22 janvier

CAISSE CLAIRE (Méthode de J.DELECLUSE)

Djembé technique. Avec le travail régulier, deux approches complémentaires m'apparaissent utiles : soit en groupe à la manière africaine (que j'apprends avec Ernesto MORA), plusieurs djembés et doudoun dans la tradition d'Afrique de l'Ouest (style Mamadi KEÏTA); soit une approche plus soliste ou accompagnant d'autres instruments en divers contextes, jazz, latin, etc. (je fais appel aux méthodes Koukel 1, Koukel 2). La manière africaine, plutôt en force et énergie, polyrythmie, polymétrie, harmonie et mélodie de rythmes; ou l'approche du djembé plus en finesse, moins apparemment physique, instrument comme un autre parmi d'autres, harmoniques et mélodiques,  tels piano, guitare, saxophone... (ce qu'a fait découvrir Adama DRAMÉ, se produisant avec les Percussions de Strasbourg ou en concerto avec orchestre symphonique). Dans mon travail de l'instrument, vu mes objectifs à terme (oulala, c'est si loin...), j'essaye de croiser ces deux voies. Techniquement, je découvre qu'il s'agit, en fait, de considérer les "notes fantômes" (Ghosts Notes), au même titre que les trois sons de base : tonique, claqué, et basse. En gros, du point de vue africain de l'oralité, de la mémoire culturelle-auditive, on habille-déshabille avec les notes fantômes; du point de vue "savant" de l'apprentissage par l'écriture-lecture des rythmes, on déshabille-habille. Il va sans dire : tous intermédiaires de la plus haute sensualité.  Ça ne s'invente pas ! Mais faut reprendre tout à la base, ça change tout au niveau des doigtés et habitudes corporelles et musculaires; et la technique instrumentale, musicale ou autre, ça fonctionne comme ça, avec la tête et la mémoire musculaire (même pb pour la justesse sur la contrebasse). C'est une praxis ;-). Cela exige une certaine intensité, à mettre sur le métier (comme la pétanque ou la calligraphie japonaise). On passe, ou l'inverse, du frisé (familier des batteurs : alternance, indépendance, papamaman, paradiddle, rebond, fla, ra etc.) en alternance systématique des mains droite et gauche au frisé intuitif, plus économique d'énergie, indispensable quand ça va fort, vite, et dure longtemps...  Au demeurant, il est très intéressant de travailler au djembé les solfèges syncopés  de Dante Agostini (excellent pédagogue surnommé "pied de plomb" dans le milieu). Pour ma part, je bosse régulièrement la Méthode de caisse-claire de Jacques Delécluse, professeur au Conservatoire de Paris, dont je transpose au djembé les exercices, mais sans baguettes. Je donnerai plus tard une idée simple et illustrée du problème; pour autant que ce soit un problème... mais n'est-il pas indispensable, quand on aime, de le pouvoir faire tant habillé que déshabillé ? Versé à Djembé, chemins de traverse

Signalé par un ami : Émeutes, base documentaire. Vidéothèque sur les émeutes urbaines. Les émeutes "ça ne chôme pas !". À la Une, en janvier 2009, émeutes à Reykjavik, Vilnius, Colombie, Sofia, Athènes, Riga, Oakland... sur le site "Anthropologie du présent" d'Alain BERTHO, professeur d'anthropologie à l'Université de Paris8-Saint-Denis. Versé à LUTTES DES CLASSES

. 21 janvier

Djembé solo. J'attire l'attention sur Lassina COULIBALY, du Burkina Faso. Une petite idée de son jeu en solo, que je trouve plus swinguant, plus "naturel" et inventif que celui du maître incontesté, Adama DRAMÉ, dont le dernier disque, Trio non tempéré, en compagnie du contrebassiste Jean-Jacques AVENEL et du pianiste François RAULIN, est au demeurant une déception. Une différence pour moi est que le premier donne toujours envie de danser, ou de chanter... "Musique du monde" (sic, au singulier, en plus), so called World Music, que tu nous tiennes, ou nous déprennes...

Anarcho-individualisme Je crée une sous-rubrique dans INDIVIDUS (rapports entre-), Société/Capital vs Immédiateté/Communisme. J'y  ajoute deux textes en versions électroniques, L'unique et sa propriété, Max STIRNER, 1845 et L'individu contre l'Etat, Herbert SPENCER, 1885, ainsi qu'un lien Georges PALANTE, Anarchisme et individualisme, 1907, et autres textes. J'y rappelle également la figure de l'anarque, de l'ambigu Ernst JÜNGER, qui la distingue tant du libéral, du rebelle et de l'anarchiste... que de l'individualiste !

« L'individu chez Marx dans l'Idéologie allemande et dans Le Capital  » (mémoire de maîtrise, 1997), UCAQ, Classiques des sciences sociales. Versé à Marx et l'individu, documents

“La question féminine” (1887), une édition électronique réalisée à partir du texte de Edward AVELING et Eleonor MARX-AVELING (la plus jeune des filles de Marx), suivie d'une liste de textes classiques sur la question féminine, en version électronique. Versé à Féminisme, distinction de genres et/ou marxismes...

Par ailleurs, le site du sociologue québéquois Jean-Marie Tremblay, Les classiques des sciences sociales, offre les versions électroniques d'ouvrages de Marx épuisés, en traduction française. Voir (plusieurs pages). A titre d'exemple Un chapitre inédit du Capital (1867)

Je retiens au passage le mémoire du sociologue François L'Italien, Praxis et subjectivité, Contribution à la critique de la philosophie de la pratique de Marx  (2004), versé à PRAXIS, DIALECTIQUE... THÉORIE et PRATIQUES

. 20 janvier

Aphorismes et périls...  Une livraison de D. ANONIMO, sélectionnée spécialement pour mes lectricélecteurs

. 19 janvier

Haïku

La crise systémique globale selon le Laboratoire européen d'anticipation politique, une série d'analyses.

Automobiliste, ne tripote pas les genoux de ton-ta voisin-e ! « Elle fume au volant : 22 euros d'amende [...] Pour les policiers, ce n’est pas le fait de fumer au volant qui est répréhensible, mais celui de ne pas avoir les deux mains sur le volant... » Source Le Post

Ajouts à La crise de l'individu dans la restructuration du capital : De l’individualisme à l’obsession narcissique, 2006, Christian RUBY à propos de Christopher LASCH, La culture du narcissisme, La vie américaine à un âge de déclin des espérances, 1979 / Capitalisme et éthique du désir, Sylvain REBOUL, 2007 / Le Capitalisme de la Séduction Étude des moeurs de la nouvelle société, Michel CLOUSCARD, 1982 /

. 17 janvier

Dans les débats entre théories et pratiques, un site,  le blog de Léon de Mattis, de l'hAuteur du livre, Mort à la démocratie, le vote en question. Selon moi, l'anti-démocratie, et même l'anti-politique, peuvent certes être anti-capitalistes. Elles ne suffisent cependant ni à la critique communisatrice du capital, ni à donner les éléments essentiels de son abolition dans la communisation. Léon de Mattis annonce toutefois "un livre à paraître un jour", "Mort au capital ". Le problème, c'est qu'il affirme dans cette annonce que « La valeur s’est si vivement et si complètement dispersée dans le capitalisme contemporain que, croyant encore pouvoir la trouver partout, on découvrira d’un coup qu’elle n’est plus nulle part. », ce qui renvoie aux considérations de Temps critiques  sur « l'évanescence de la valeur », et introduit une divergence théorique notoire dans la mouvance communisatrice dont rend compte Meeting, notamment avec les positions de Théorie communiste... et les miennes.

Signalée par D. ANONIMO par un commentaire sur DNDF, l'oeuvre de Georges DARIEN  mérite plus qu'un détour. André BRETON « [son oeuvre] est le plus rigoureux assaut que je sache contre l'hypocrisie, l'imposture, la sottise, la lâcheté ». Citations

Bruno Astarian et l'individu dans le communisme Renommé dans le contexte de INDIVIDUS (rapports entre-), Société/Capital vs Immédiateté/Communisme, un texte de 1996, "Le communisme, tentative de définition", importé de La Matérielle, de Christian Charrier. Ajouts à mes considérations perso sur individu et communisme.

GORZ 2007, La sortie du capitalisme a déjà commencé

. 16 janvier

INDIVIDUS (rapports entre-), Société/Capital vs Immédiateté/Communisme, nouvelle rubrique en construction, avec pour commencer trois sous-rubriques, Marx et l'individu, documents, et reprise de Les ravages de l'individualisme et de l'hédonisme en la crise de l'individualité dans la restructuration du capital, Théorie communiste et la définition du communisme (les "individus immédiatements sociaux"). J'y ajoute mes considérations perso

Joe Hill. Les IWW (Industrial Workers of the World) et la création d’une contre-culture ouvrière, de Franklin Rosemont, 2003, commentaire par Loren Goldner :

« Hill était un artiste : poète, compositeur, chanteur, peintre et caricaturiste. Une fois de plus, le rôle de la poésie et de la chanson dans la vie quotidienne et les luttes des IWW (anticipant sur les festivals de grévistes en Mai 68 en France) était aux antipodes de l’atmosphère pesante des manifestations politiques de la gauche organisée depuis la première guerre mondiale : on ne le soulignera jamais assez. /// 

Ce livre est avant tout important pour toute une nouvelle génération d’activistes tentant de se situer au milieu des décombres laissés par la « gauche » bureaucratique d’Etat du xxe siècle (sociaux-démocrates, staliniens, tiers-mondistes, trotskistes) et les dernières idéologies en langue de bois. C’est bien réjouissant et réconfortant de trouver un tel livre qui place Joe Hill et le syndicat Industrial Workers of the World (IWW) au même niveau qu’Apollinaire, Artaud, Franz von Baader, Bosch, Blake, Lester Bowie, Byron, Dürer, Victor Hugo, Philip Lamantia, Man Ray, Monk, Gérard de Nerval, Charlie Parker, Erik Sati, Shelley, Hoene-Wronski, Giambattista Vico (1) [...] » voir Joe Hill

Dans la série La situation des classes laborieuses au Japon, Evolutions du travail salarié au Japon, Échanges et Mouvements / Dans le monde, une classe en lutte : décembre 2008, le tour du monde d'Échanges et Mouvements

La reproduction du Capital, séminaire Alain BIHR, séance du 17 janvier 2009

Des nouvelles de mon pied, car je sens l'inquiétude de mes ami-e-s virtuel-le-s, et les médias à la solde du grand capital n'en parlent pas. J'ai lu, en attendant le résultat de la radio du gros orteil, la nouvelle que m'avait conseillée D. Anonimo, dans Trous noirs, de Lazaro Covadlo, "Personne ne disparaît jamais tout à fait", livre reçu par hasard le lendemain de mon accident anti-travail. Elle commence comme ça : « Durant ses premières vingt années, et jusqu'au jour où Manuel Ateaga l'amputa du gros orteil, Adalberto Arisamendi fut un homme physiquement entier. En ce temps-là Arteaga, son ami d'enfance, était étudiant en médecine. C'est ainsi que prit fin l'intégrité corporelle d'Adalberto Arisamendi. Il aurait préféré conserver son pied intact, mais il devait faire le service militaire - alors obligatoire - et il était fiancé. L'apprenti chirurgien, qui s'exprimait avec la fermeté des personnes aux convictions claires, lui avait assuré que l'orteil lui permettrait d'éviter l'incorporation [...]» Je ne vous dévoile pas la suite. Le personnel du labo a bien rigolé de ces déboires croisés, car si mon gros orteil à moi est fracturé, mon arrêt anti-travail, en revanche, est prolongé...

. 15 janvier

Trous noirs, de Lazaro Covadlo, que m'envoie le traducteur, une belle lecture en perspective pour mon "congé accident anti-travail", le pied, quoi...

Me suis cassé le gros orteil, critique du travail en acte, j'irai pas, nananè-re ! À propos de critique du travail, un peu de sérieux  !

. 14 janvier

Hamikou, haïku

Entre les mondes, prose palpitante de l'ami D. ANONIMO

Un p'tit tour chez le gnome communiste, de l'ardeur d'aimer, de l'ardeur de s'insurger : insurrection et communisation

« Demain, orage / Essai sur une crise qui vient  », à relire, ce texte de Gilles DAUVÉ et Karl NESIC, 2007, Source TropLoin

Envol libre, poème

Mia et le Migou, pour toussétoutes, un réjouissant film français d'animation, riche d'emprunts au Japonais Miyazaki  (Mon voisin Totoro...), sur un fond métaphorique anticapitaliste et écolo de bon aloi...

. 11 janvier

Dans la discussion de Meeting"Silence sur Gaza"  , où mon intervention a été rapportée, une précision

"Je l'ai rapporté du Summermeeting", il s'agit du livre " Moyen Orient 1945 - 2002, Histoire d'une lutte de classe "

Quant à la chute, il faut lire avec des guillemets ' " Le communisme ou la mort " ? ', détournement de la formule de Fidel Castro " Le socialisme ou la mort " *, mais surtout questionnement sur la sortie du capitalisme, dans la mesure ou le chaos n'est pas moins improbable que le communisme, et où celui-ci (nous) apparaît comme la seule possibilité de sauver le vivant - au-delà  de la stricte "humanité" et même de la considération de son "environnement naturel" : la totalité n'est pas centrée sur l'homme dans une définition intemporelle, mais invite à sa métamorphose au sein du vivant. Cela peut renvoyer à Camatte, mais sans court-circuiter la communisation, moment révolutionnaire spécifiquement destructeur du capital, qui détruit la totalité.

En d'autres termes, la révolution ne se fait pas à titre humain, parce que le dépassement du capital, qui détruit tout, suppose l'auto-destruction du sujet prolétarien, mais aussi l'auto-destruction du sujet "homme" et de sa vision auto-centrée du rapport à la nature - cela englobe naturellement la question du genre, mais celle-ci ne doit pas être perçue comme strictement interne à la problématique humaine (au "genre humain"). C'est pourquoi la théorie doit encore approfondir cet aspect de la question révolutionnaire, et de ce qu'elle détruira, protègera, transformera...

Voilà le sens de ' "le communisme ou la mort" ? '

* 14 janvier, D. ANONIMO me signale : « Je pensais que ton" Communisme ou la mort" faisait allusion  à "Socialisme ou barbarie", en tout cas, c'est le pendant ». C'est vrai, je n'y ai pas pensé, la faute à mon passé de références "stal"...

. 10-11 janvier

Gaza: pour essayer de comprendre cette étape de la guerre...  L’Intifada du XXIe siècle ». Ce texte rédigé en septembre 2001 par la revue britannique “Aufheben” est paru dans son numéro 10 (2002). Il a été traduit en allemand dans un supplément à “Wildcat-Zircular” (n° 62, février 2002). Echanges et mouvement en a publié une traduction française disponible en brochure en octobre 2003.

Rappel de deux analyses incontournables :

A Fair Amount of Killing Texte (en français) d'avril 2003, sur la guerre en Irak, élaboré à la suite de réunions publiques en Italie sur les livres "le Démocratisme radical" et "le Moyen-Orient" (Ed Sénonévéro), les participants de TC et "Alcuni fautori de la communisazione".

Moyen Orient 1945 - 2002, Histoire d'une lutte de classe

J'ai rapporté ce livre du  Summermeeting 2008, et je dois dire que c'est bien la seule lecture qui m'ait aidé à y comprendre quelque chose au fond, d'un point de vue de classe. Cela étant, j'ai un peu de mal à replacer ce qui se passe aujourd'hui dans la suite de cette analyse incontournable. Peut-être parce que dans la globalisation, on est de moins en moins face à un enjeu régional, analysable d'un point de vue géo-stratégique, et qu'en même temps, l'appréhender comme un "événement mondial" nous porte à l'angoisse dont parlait BL (Silence sur Gaza). On n'a pas trop envie que cette perspective se généralise, et pourtant, ici ou là dans le monde le risque ne semble pas écarté (il y a des lieux de massacre qui nous font encore moins parler que Gaza). Pour un peu on serait dés-orient-é, parce que oui, c'est terriblement bloosy-bloodie... Vl'a un morceau de prolétariat qui ne fait pas dans l'auto-destruction volontaire... "Le communisme ou la mort" ?

. 9 janvier

Tresse de vie, Trottoir, poèmes

. 8 janvier

« Nous ne disons pas un mot de la guerre à Gaza, pourquoi ? », un billet de BL dans la Petite chronique de Meeting  :

« On a beaucoup parlé de l’élection d’Obama, on beaucoup plus parlé des émeutes en Grèce mais nous ne disons pas un mot de la guerre à Gaza pourquoi ?

Est-ce parce que ça ne nous concerne pas ? Parce que ça n’a aucun intérêt « du point de vue de la révolution ». On peut le dire mais je pense qu’on sent bien que ce n’est pas la vérité, que l’importance de ce rebond de la guerre de Palestine nous gêne ou peut être pire nous angoisse.

Cette nouvelle guerre nous angoisse parce que les prolétaires de Gaza se font massacrer et n’ont aucune possibilité d’échapper au piège dans lequel ils sont, ils ne peuvent que « choisir » de mourir sous les bombes israéliennes ou au combat avec le Hamas, ils ne peuvent même pas déserter la bataille ils sont enfermés dans un champ de tir, ils ne peuvent pas s’insurger contre leur propre camp qui les tient en otages. C’est la tragédie absolue il n’y a rien à espérer, Obama laisse Bush endosser l’affaire il n’y a que nôtre clown national qui en profite pour faire son show pitresque.

Cette horreur nous nous terrorise parce que nous y voyons quelque chose pourrait se répandre dans le monde avec la crise catastrophique du capital (encore à venir), les fractions capitalistes de tous ordres étatiques ou non pourraient bien se jeter les unes contre les autres sans qu’une issue communiste ne s’ouvre.

Attention ceci n’est pas une analyse, tout ce que je pense me fais dire que cette catastrophe est impossible qu’elle nie la contradiction des classes, que Gaza n’est strictement pas représentatif de la situation dans le reste du monde ; mais pourtant dans sa spécificité de ghetto à prolétaires surnuméraires Gaza est aussi paradigmatique de la restructuration en abîme du capital et c’est pour cela, qu’au fond, on n’ose pas y penser on détourne les yeux, car nous y verrions un avenir inenvisageable. »

Pour mémoire, UN AMOUR ÉTERNEL, Marche nocturne, pour Jimmy et Aïcha, 22 mars 2003. GAZA, la poésie... bof !

. 6 janvier

Reçu d'Isabelle STENGERS : Au temps des catastrophes - Résister à la barbarie qui vient 

. 2 janvier

Karl Marx version Manga cartonne au Japon

1er janvier

Les autoréductions, une pratique de lutte en pleine croissance ?

Paris, autoréduction au Monoprix : Scène surréaliste, mercredi après-midi au magasin Monoprix de la rue du Faubourg Saint-Antoine : à l’heure des dernières emplettes pour le réveillon, une cinquantaine de personnes bloquent les caisses... (dndf)

. 27 décembre

Une discussion, pas d'insurrection... mais un constat : ' la Grèce capitaliste fonctionne ' (BL)

. 22 décembre,

En attendant la fin... une discussion (DNDF)

Entre nous, je trouve ça largement aussi intéressant (transmis par Christian Le Nivelleur) : Autoréduction aux galeries Lafayette de Rennes par des chômeurs

dimanche 21 décembre 2008 (12h00)

Samedi 20 décembre le mouvement des chômeurs et précaires en lutte (MCPL) de Rennes a réalisé une autoréduction au rayon alimentation des galeries Lafayette.

Les objectifs étant :

d’enrouer, pour un temps, le train de la consommation en cette période de noël.

de repartir avec de la bouffe que le directeur du magasin nous aurait gracieusement offert. En jouant la carte de la négociation nous souhaitions éviter que l’action soit pénalisable sous le chef d’inculpation de vol en réunion.

de mettre en avant la lutte en cours contre les réformes gouvernementales (Offre Raisonnable d’Emploi, suivi mensuel obligatoire, RSA, Création de Pôle Emploi, renégociation indemnisation chômage) dirigées contre les pauvres : chômeurs, précaires, travailleurs pauvres, retraités.

Récit :

Nous nous sommes réunis à une trentaine devant le magasin dans lequel nous sommes rentrés par petits groupes. Chacun prenant un panier le remplissant, à sa guise, de victuaille.

Une fois nos paniers pleins nous nous sommes dirigés vers les caisses. L’idée était de se mettre 3 par caisse les uns derrière les autres avec chacun un panier. Les premiers laissant enregistrer leur panier, tout en refusant de payer et en expliquant notre action. Nous avons demandé à rencontrer le directeur pour négocier avec lui.

Le tout en évitant toute violence pouvant justifier des interpellations. Nous avons bloqué une huitaine de caisse au total. Pendant ce temps deux d’entre nous ont déployé la banderole « chômeurs et précaires en lutte » pendant que d’autres distribuaient des tracts expliquant notre action.

Rapidement une queue s’est formée aux caisses. Certains ont alors pris la parole pour expliquer notre action.

Les deux vigiles du magasin ont rappliqué. Enervés, ils se sont rapidement calmés. Le chef de la sécurité a prévenu le patron du magasin. Laissant pourrir la situation, le directeur n’a pas voulu entamer immédiatement les négociations.

Après 20 minutes de blocage première proposition du directeur : « vous replacez tout dans les rayons, vous libérez les caisses et vous envoyer une délégation pour négocier dans mon bureau » AH AH AH AH !!!

Pendant ce temps les échanges s’animent avec les consommateurs des galeries, qui n’affichent pas tous un soutien. Beaucoup de personnes âgés et de bourgeois du centre ville. Quelques réactions : « vous nous prenez en otage », « mon chat a faim », « tu ne sais pas ce que c’est le travail, tu n’as jamais bossé », « vous n’avez pas à faire ça ici »……

Quelques soutiens : « je suis avec vous, ne lâchez rien », un vigile s’adressant à nous à propos d’un père avec son enfant : « dégagez vous voyez bien que vous les empêchez de passer ». Réponse du monsieur : « pas du tout et d’ailleurs je les soutiens ».

Bref, une animation inhabituelle dans ce magasin.

Au bout de 40 minutes un membre du collectif prend le talkie pour discuter avec le directeur. Il devient plus raisonnable et accepte de descendre mais ne semble pas encore prêt à satisfaire nos revendications. Il arrive et pose encore des conditions qui nous semble inacceptables : il veut par exemple qu’on prenne du foie gras premier prix au lieu du Fauchon, qu’on libère les caisses puis que nous allions régler ça discrètement dans une pièce à l’écart du regard des clients.

Nous lâchons du lest en proposant de ne prendre que 10 paniers sur une vingtaine. La discussion avance assez vite, on sent qu’il veut rapidement débloquer la situation.

Dernier point de désaccord : il souhaite passer les articles en caisse, chose que nous refusons en pensant que cela peut être réutilisé contre nous.

Il finit par accepter et nous repartons avec 10 sacs de bouffe.

Intense moment de joie parmi nous. Nous ressortons victorieux des galeries avec 10 sacs de bouffe, des caisses bloquées pendant une heure le tout sans aucun soucis. Les flics ont bien été appelés mais ils se sont faits discret. On a aperçu deux nationaux à l’extérieur et un RG en fin d’action. Le directeur du magasin n’a pas porté plainte à ce jour. Nous allons aller redistribuer la nourriture aux chômeurs devant les ANPE de Rennes dès lundi matin.

Etendons ces pratiques, organisons nous !!!!

Si vous êtes intéressés par notre mouvement contacté nous par mail au mcpl2008@gmail.com. Nous tenons nos réunions au 22 rue de Bellevue le lundi à 18h. La prochaine se tiendra le lundi 5 janvier.

De : mcpl rennes
dimanche 21 décembre 2008

Mike DAVIS Sur la révolte en Grèce (Contretemps) :

... Il y a bien sûr le danger d’exagérer l’importance d’une éruption qui se déroule dans un contexte national donné, spécifique, mais le monde est devenu inflammable et Athènes est la première étincelle

Extrait : « (...) La révolte d’Athènes répond à une soif de colère : elle met fin à la récente sécheresse en la matière. Il est vrai que ceux qui l’animent semblent n’avoir qu’une faible tolérance pour les slogans d’espoir et les solutions optimistes. Ils se distinguent ainsi des revendications utopiques de 1968 ou de l’esprit rêveur et volontaire de 1999. C'est cette absence de demande de réformes (et ainsi l’absence de toute prise permettant la gestion de la protestation) qui est l'élément le plus scandaleux - et pas les cocktails Molotov ou les vitrines brisées. Cela rappelle moins les mouvements étudiants des années 1960 que les révoltes intransigeantes de l’anarchisme des bas-fonds dans le Montmartre des années 1890 ou du « Barrio Chino » à Barcelone au début des années 1930.
Certains activistes américains y voient un simple renouvellement du style de protestation hérité de Seattle, qu’il faudrait dorénavant et provisoirement agrémenter d’une pincée de passion toute méditerranéenne. Cela rentre bien dans leur paradigme du «changement - Obama » qui consiste à comprendre le présent comme un remake des mouvements de réforme politique des années 1930 et 1960.
Mais d’autres jeunes gens que je connais rejettent complètement cette interprétation. Ils se pensent eux-mêmes (à l’instar des anarchistes « fin de siècle ») comme étant une « génération perdue » et voient dans les rues d’Athènes un bon système de mesure pour leur propre rage.
Il y a bien sûr le danger d’exagérer l’importance d’une éruption qui se déroule dans un contexte national donné, spécifique, mais le monde est devenu inflammable et Athènes est la première étincelle
Tout le texte. Présentation de Mike Davis, en français

Groupe surréaliste d’Athènes, décembre 2008 : “Le spectre de la liberté vient toujours le couteau entre les dents”

Check Up poétique, « Vive le son du canon ! », mis à jour 17 décembre

*

* 14 décembre

depuis plus de 40 ans, Abbey LINCOLN, la grande dame au chapeau...  vidéos en désordre de 1956 à aujourd'hui. Driva' Man Protest with Max Roach 1964, Spread the World dans la robe rouge de Marilyn 1956, The Music is a Magic, a Secret Love... 2008, First Song 199?, avec Phil Woods et David Sanborn, Freedom Days avec Max Roach 1962, Max Roach and Abbey Lincoln II, Abbey Lincoln and Max Roach and Fema Kuti, I must have that Man avec Hank Jones p and JayJay Johnson tb Japan 198?,  Love is made 2002, Left Alone 1961, In Marciac part1 1996, Throw it away 2007, A conversation with Abbey Lincoln, Avec le temps... People in me !   PAUSE in JAZZITUDE

Abbey LINCOLN Discographie

. DNDF signale SPARTACUS comme "un blog proche de nous...". Présentation du site : « But de ce blog, une info rapide sur l'actualité des luttes dans infobref. Un complément à Echanges et Mouvements du site Mondialisme.org, axé sur le travail fait par nos camarades étrangers (donc anglais, espagnols...) et une réédition conjonctuelle d'articles en fonction de l'actualité.» Autre site signalé FUTUR ROUGE. Je les ajoute à mes LIENS.

* 13 décembre

Duo de mon tambour et de mes bas  

La crise permanente dans l’Education : sur quelques luttes récentes en Grèce. "Ce texte est la traduction en français du texte de TPTG (TA PAIDIA TIS GALARIAS *) publié précédemment sur le site [DNDF]. Il a l’avantage de mettre “en perspective” les événements actuels de Grèce. C’est une analyse théorique qui permet des liens avec l’ensemble des mouvements dans l’éducation de l’Europe entière."

* Christian Le Nivelleur signale que TPTG, c'est, selon,  les enfants de la galère (grec) comme traduit sur le site de la cnt ait / les enfants du paradis (avec Barreau et Arletti) / les enfants de la galerie (des glaces)

* 12 décembre

Un petit clin d'oeil à Éric SINDORF, mon prof de basse à la fin des 90's « l'un des rares bassists de jazz à jouer exclusivement de la guitare basse acoustique "fretless". Instrument qui allie la noble sonorité de la contrebasse à la fluidité mélodique du violoncelle » On comprend pourquoi Michel Graillier, si merveilleux pianiste auprès de Chet Baker, avait choisi Éric comme un de ses derniers compagnons de duo... (aux Sept Lézards...). Avec Éric, dans "Nostalgie", un autre ami du temps d'un quintette éphémère, "Label inconnu", qui jouait mes compositionsPierre WEKSTEIN au saxophone ténor.

Eric SINDORF : « Il y a deux classes de bassistes : ceux qui mémorisent et ceux qui improvisent. Certains styles de musique exigent que le bassiste mémorise sa part. Reproduire toujours la même chose ne demande nulle autre technique que le minimum nécessaire. D'autres styles de musique exigent du bassiste un dialogue créatif. Pour cela, un bassiste "improvisateur" est indispensable. Les meilleurs bassistes sont toujours en train d'improviser. Même une simple ligne "walking" est une improvisation et pour bien faire, le bassiste ne doit pas jouer deux notes sans comprendre exactement ce qu'il fait de façon harmonique, mélodique et rythmique. C'est du calcul en temps réel.

Ouvert à tous styles de musique, je guide des bassistes débutants très motivés, soit déjà initiés ou semi-pros, dans le but d'examiner en détail et démystifier tous les paramètres de la technique nécessaire pour devenir un bassiste 'improvisateur'. » Versé à BASS LIVE

* 10 décembre

J'attire l'attention sur ce texte : Matériaux préliminaires pour un bilan du vingtième siècle - Pré et post face du N°1 de End Notes, traduction française sur le site Meeting. Relativement facile d'accès, il est une excellente introduction, tout à la fois à l'histoire du communisme - de ses idées, de son mouvement - et à son renversement présent dans le cours du capital comme lutte de classes, avec la perspective de la communisation. Incontournable pour qui veut comprendre l'évolution historique et actuelle des idées révolutionnaires. Versé à HISTOIRE ("NOTRE") : ULTRA-GAUCHE, CONSEILLISME, BORDIGUISME, SoB, Situationnisme, Opéraïsme... Merci aux amis anglais pour ce travail. Endnotes #1, sommaire. Les textes utilsés sont disponibles sur les sites de TropLoin  et de Théorie Communiste.

Émeutes en Grèce, revue de presse DNDF

* 9 décembre

LA FIN D'UN CAUCHEMAR, conte de Noël

* 6 décembre

Henryk Grossmann, théoricien de l’accumulation et de la crise  (Mattick, 1969), Échanges et mouvements

GUÉ du TEMPS, et autres poèmes mis à jour dans CARNET

* 4 décembre

L'individu assujetti, Alain BIHR

(conclusion) « ... cette transfiguration nous fait passer d’une individualité qui se veut et se pense simplement autonome à une individualité qui se veut et se pense autoréférentielle. Par quoi il faut entendre une individualité poussant son individualisme jusqu’au point de vouloir devenir la seule mesure du monde, des autres et de soi-même [...] Produit d’une radicalisation des deux mouvements constitutifs de l’individu-sujet, cette nouvelle figure de l’individualité en exacerbe évidemment aussi la contradiction interne. Alors qu’elle exige en principe une indépendance totale de l’individu, sa dépendance à l’égard des rapports capitalistes de production se renforce, ne serait-ce que du fait de l’affaiblissement du soutien que l’individualité autonome classique pouvait encore recevoir de la part des rapports personnels et communautaires dans lesquels elle restait insérée et qui sont singulièrement distendus. Alors que l’autoréférence est censée garantir au sujet une totale liberté d’autodéfinition, elle ne peut faire l’économie de la reconnaissance d’autrui qui ne se joue plus alors que sur le mode du narcissisme. Ou encore, alors que la poursuite de l’autoréférence vise en principe la conquête de la plénitude individuelle, elle débouche chez bon nombre d’individus sur une profonde crise d’identité, incapables qu’ils sont de se doter d’une identité ou de la maintenir par eux seuls. Ainsi, poussé à bout, l’individualisme se retourne contre l’individu et le menace en définitivement d’anéantissement : de l’engloutir dans son propre vide. »

Quelques poèmes d'Henri MESCHONNIC / Chaque réponse est une question

Crises et théories des crises, Paul MATTICK, 1974, chez DNDF

* 3 décembre

FAUX-PAPIERS, LA VIE À L'IMPROVISE, poèmes

* 2 décembre

Merci à Des Nouvelles Du Front, qui signale mon site dans une nouvelle rubrique, Des sites qui nous ont intéressés.... Je ne saurai trop conseiller la lecture de ce site en prise sur ce qui est qui vient : DNDF ou ce qui fut et revient, par exemple, prolongeant une discussion du Summermeeting (voir à FEMMES, GENRES ET RÉVOLUTION) :

L’individualisme subversif des femmes à Barcelone, années 1930  (Brochure à télécharger)
L’historien Michael Seidman essaye dans ce texte de démontrer comment les révolutionnaires espagnol-e-s n’ont pas réussi, en 1936, à dépasser les contradictions inhérentes au travail comme forme d’organisation sociale dominante.

Quand la révolution a éclaté à Barcelone en juillet 1936, les révolutionnaires ont eu besoin de toute l’aide et de l’appui qu’ils pourraient obtenir, aussi bien des travailleurs que des travailleuses qu’ils prétendaient représenter. À la radio et dans d’autres médias, les partis et syndicats ont fait des appels pour obtenir l’appui des femmes dans la lutte contre les nationalistes de Droite (…) De nombreuses femmes ont refusé de se sacrifier pour le bien de la lutte et ont défendu leurs besoins personnels, pas ceux de la république ou la révolution (...) 

* 1er décembre

Colère de contrebasse, ARMAN, 1961 (une horreur, mais drôle...)

* 29 novembre 2008

Communisation : Postface de la revue anglaise Endnotes au débat entre TropLoin et Théorie Communiste

TRANS'IT, février 2003 - septembre 2005, poèmes, nouvelle présentation, en suite chronologique.

* 28 novembre

Patrice CAZELLES, poésie et performance sonore, un lointain héritier de François DUFRÊNE, entre autres...

AS TIME GOES BY, octobre 2005 à novembre 2008, regroupe tous mes poèmes, classés, d'octobre 2005 à ce soir. 

* 27 novembre

L'anonyme : Quel chaos, quel superbe chaos !

* 25 novembre

L'anonyme a encore frappé : Rimbaud engagé communard ? Où sont les prolos ? Qui ? Quoi ? Ou caisse ?...

* 17 novembre

Extrait de la discussion interne de Meeting sur la période actuelle : « Il faut avoir le courage ou l’exhibitionnisme d’une certaine honnêteté : Nous vivons en schizophrènes conscients; à la fois nous espérons ardemment l’éclatement révolutionnaire et à la fois nous le redoutons (si toutefois on a la moindre conscience du chaos catastrophique que ce sera) et nous vivons tous (oui tous ! sans aucune exception, j’insiste) comme si cela ne devait jamais avoir lieu, on ne peut pas faire autrement et c’est normal.» Bernard LYON, édité par Des nouvelles du front

* 16 novembre

Courriels du choeur : All you need is communisation ou, de Rimbaud à Obama..., le retour inestimable d'un anomyme

Retraite : Les syndicats silencieux sur le renouvellement de l’AGFF, pourquoi ?  Gérard BAD, 8 octobre, Échanges et mouvements

Dans le cadre d'une discussion sur la liste Meeting, Christian Lenivelleur signale une représentation graphique des "Cycles de Kondratieff" , et un article sur leur correspondance avec "Les vagues Elliot", et la production des matières premières. Versé à Les cycles du capital, Kondratieff, ondes longues...

En relation, un questionnement suivi d'un texte de Roland Simon sur Le concept de cycle de luttes, qui ont donné lieu à une discussion au SummerMeeting de juillet dernier.

* 15 novembre

Un peu de pub pour Les Démagos, un groupe de jazz swing, manouche... découvert aux Trois Arts, 21 Rue des Rigoles à Paris, par Alex, leur saxophoniste et guitariste, fan de Lester Young et Dexter Gordon, un voisin avec qui je fais un peu de musique. une excellente chanteuse, Cécile, et quatre beaux gosses...

Compléments à la biblio de Bruno ASTARIAN

Crise financière et capital fictif, Temps critiques hors série, novembre 2008

Trois textes de Loren GOLDNER (en français) : Déclin de l’accumulation centrée sur le dollar, 9 octobre 2008, Le capital fictif pour les débutants, Impérialisme, anti-impérialisme et pertinence actuelle de Rosa Luxembourg, 8 octobre 2008. La notion d’impérialisme est-elle « ringarde » ?  28 septembre 2008

* 14 novembre  

Risky Business, un article de Paul Mattick signalé par Christian Lenivelleur

* 12 novembre

Obamaniaco-dépressif (réflexions d'un...) La discussion évoquée ci-dessous est en ligne

* 11 novembre

Faut-il se réjouir de la victoire d'Obama ? Mes interventions dans le cadre d'une discussion sur la liste de Meeting, et à propos d'une « Petite chronique d'anticipation » signée BL : Obamaniaco-dépressif (réflexions d'un...)

Big Bill Broonzy, Black Brown and White : Paroles, traduction et video

* 8 novembre

L'expulsion et l'arrestation de Charles MINGUS / Triumph of an Underdog Part 1 (Part 2 to 9 in vidéos similaires)

D'après « On n'est pas sérieux quand on a 17 ans » de Barbara SAMSON, récit d'une jeune femme contaminée lors de sa première histoire d'amour, chez Robert Laffont : « Mes dix-sept ans » film de Philippe FAUCON

Samedi 15 novembre à 20 heures précises à la Maison des familles (papamamanbébé), 71 rue Armand Carrel - 75019 Paris, Métro Jaurès. Nombre de places limité, confirmer auprès d'Ariane au 06 79 78 59 23. Projection suivie d'un débat en présence de Eric Chapeau (médecin, spécialiste de la communication sida), Philippe Faucon (réalisateur), Aurore Paris (actrice principale), Barbara Samson (auteure d'« On est pas sérieux quand on a 17 ans »), Charlotte Valendrey (sous réserve, auteure de «L'amour dans le sang») Pour en savoir plus / Source via survivreausida.net, vih-hebdo mailing list vih-hebdo@seropos.net

BASS LIVE, mise à jour Matériel, technique, méthodes, ressources, etc

* 6 novembre

Un site anglais sur les crises, signalé par DNDF (Des Nouvelles Du Front, en attendant la fin) : Radical Perspectives on the Crisis

* 5 novembre 

L'effondrement d'un rapport ? Réflexions sur la crise, traduit de la revue anglaise Endnotes (version anglaise), versé à CAPITAL : critique de l'ÉCONOMIE POLITIQUE

* 4 novembre

D'un anonyme qui se fera ou non connaître > Courriels du coeur

* 30 octobre

DNDF, un nouveau blog : Des Nouvelles Du Front, en attendant la fin

* 26 octobre

Pour mes amis musiciens (histoire de s'en faire notre idée...) ou autres, une moisson de Les feuilles mortes, so called Autumn's Leaves, dont les incontournables de Montand, Gréco, Miles Davis, Bill Evans, et quelques trésors, le trio Jarreth en 2006, Rachelle Ferrel si méconnue, Sarah Vaughan... , Stanley Jordan guitariste virtuose à la limite de l'anecdote technique...

* 15 octobre

La crise mise à nue par ses célibataires, mêmes, ou l'indispensable dossier chronologique du journal Les Échos, La crise financière mondiale au jour le jour, qui regroupe les articles depuis le 15 septembre. Des dossiers sur la crise financière ont également été constitués par Le Journal des FinancesLe MondeLe Figaro, Libération, La CroixLe Nouvel Obs', L'Express, Le Point... Jusqu'à preuve du contraire en accès gratuit. En profiter...

Du côté d'une vision citoyenniste ou démocrate radicale, on consultera le dossier de L'Humanité (dont les archives sont traditionnellement gratuites...), ou ceux d'AgoraVox, d'Alternatives Économiques, d'Attac France, de la CGT, d'Alternatives libertaires, de Le Grand Soir...

Un coup d'oeil sur Google Actualités, à "Marx crise" est aussi symptomatique d'une certain "retour" en temps réel, mais lequel ? Comme je m'inquiétais, il y a quelques années, de la difficulté à trouver en librairie ne serait-ce que Le Capital, on ne boudera pas son plaisir. Exemple, de ce jour, dans Challenges, La crise financière remet Marx à la mode, et jusqu'à l'AFP Le Capital de Karl Marx se vend bien en ces temps de crise financière.

Le prix du blé augmente, mais la théorie de la communisation a du pain sur la planche (pour l'eau à la bouche, c'est en coulisses internationales, after Summermeeting...). Que faisiez-vous, au temps chaud ?

* 13 octobre

L'optimisme déshistorisé d'un marxiste programmatiste classique, que je cite pour l'état d'esprit de Marx et Engels, qu'il rapporte, face à la crise anglaise de 1857 : « Malgré les calamités sociales, la crise n’est pourtant pas la pire époque. En effet, ce qui se produit est à la fois inévitable et indispensable. Le monde bourgeois s’effondre sous le poids des contradictions qu’il a lui-même produites, et qui ne pourront être résolues qu’en empruntant la voie socialiste. C’est ce qui fait dire à Marx dans une lettre à Engels du 13 novembre 1857 au beau milieu de la crise en Angleterre, quand les banques s’écroulent, les fabriques ferment et des milliers d’ouvriers sont jetés à la rue : « Bien que j’éprouve moi aussi personnellement des difficultés financières, je ne me suis jamais senti aussi bien depuis 1849 au milieu de cette débâcle ». Engels lui répond que dans ce « krach général » il se sent « particulièrement ragaillardi ». Selon lui, la crise doit « attiser les populations. Alors le prolétariat frappera mieux, avec plus d’efficacité et de manière mieux coordonnée ». C’est le bon moment pour que les prévisions d’Engels se réalisent. La crise actuelle du capitalisme peut et doit être la dernière. » Dmitri Yakouchev: LA CRISE FINALE DU CAPITALISME MONDIAL ?

* 12 octobre

. Quelques points de vue sur la crise actuelle du capitalisme

- Paul MATTICK, "Up in Smoke", The Brooklin Rail
-
Immanuel WALLERSTEIN, "Le capitalisme touche à sa fin", Le Monde 11 octobre
-
Michel HUSSON, "La finance et l'économie réelle"  
-
Michel AGLIETTA et la crise

La crise financière donne inévitablement un nouveau souffle à l'idéologie démocrate radicale, comme si le problème, pour certains fins marxistes (en particulier les conseillers de la LCR, Husson, Johsua, voir liens d'hier et aujourd'hui), était davantage de relancer un capitalisme amélioré, sans excès, que d'envisager la perspective communiste. Bientôt plus personne ne serait opposé aux "nationalisations". Nouveau consensus des étatistes de tous bords, "anti-capitalistes" et ultra-libéraux recyclés à la manière des ex-dirigeants soviétiques ? Tous néo-keynésiens ? L'histoire économique se répèterait en farce *, avec "Naboléon" et Léoncenot ? Voire...

* « Lorsque l’histoire se répète, écrit Karl Marx dans Le 18 brumaire de Louis Napoléon ... c’est « la première fois comme tragédie, la seconde comme farce ».

Une question plus intéressante me paraît le rapport entre "crise financière" et dimension structurelle, systémique. Quelle sera au bout du compte la capacité des dirigeants (capitalistes et politiques) à rétablir l'équilibre avant que la crise ne touche à la reproduction du système ? Connaîtra-t-on un nouveau sursaut de la restructuration engagée depuis trente ans, sur fond de misère aggravée partout, de guerre peut-être... mais laissant le capitalisme survivre dans le chaos ? Autrement dit, quels rapports de continuité-dépassement entre cette phase de crise, et celle dont la théorie communisatrice évoque la possibilité dans ce cycle de lutte (post-programmatiste), une crise d'ampleur inédite, d'activités de crise révolutionnaires et d'interventions communisatrices abolissant le capitalisme ? 

Or cette question ne peut être posée en dehors de l'implication réciproque des classes (unité et dissymétrie des contraires dans la contradiction de l'exploitation, avec le travail subsumé sous le capital), telle qu'elle se présente actuellement sous nos yeux. Pour l'heure, il ne semble pas (retour massif des revendications sur le salaire prolongé par le discours politique démocrate radical et/ou interventionniste), que le niveau des luttes de classe pose à une échelle significative, ni qualitativement, ni quantitativement, une telle problématique.

Mais nous n'en sommes qu'à l'annonce des dégâts préliminaires, qui sont et seront de moins en moins collatéraux... Tous ensemble, tous ensemble ! Bon courage à toussétoutes !

* 8 octobre

. Deux textes d'Isaac JOHSUA, « L’éclatement de la bulle immobilière américaine »  et « Comprendre la crise financière », versés à CAPITAL : critique de l'ÉCONOMIE POLITIQUE.

. Rappel : GEME, projet d(e ré)édition de Marx-Engels en français.

. Un site foisonnant de liens utiles : The autodidact Project Marx and Marxism Web Guide, ajouté à . SITES ET REVUES

. La spoliation des retraités, un moyen pour le capital financier de contrecarrer la baisse du taux de profit, Échanges et mouvements, versé à Taux de profit (et tendance à la baisse du -)

. La hausse du prix des matières premières et la crise générale de l’accumulation, B. A. Échanges et mouvements versé à Bruno ASTARIAN  

* 27 septembre

* 24 septembre

Le Dit des graves, compléments

* 23 septembre

Rare que je conseille un disque. Voici un de mes "incontournables" depuis sa sortie (33T de 1984), réédité en CD (9 € à la FNAC) : HELEN MERRIL & GORDON BECK, No tears, no goodbyes, 1984 (une video de 1992, My Favorite Things).

. Faire de l'art nous met-il en danger de vivre ou de ne pas vivre ? C'est une question qu'aujourd'hui je (me) pose gravement. Parfois, nous nous perdons, et nous hésitons entre penser que le tragique est dans le monde ou dans le regard que nous portons sur lui. Soutenir cette rencontre, ce rapport, cette dialectique, en sachant qu'il n'y a pas résolution possible, n'est-ce pas le lieu de la poésie (de l'art en général) ? Le danger, c'est que pour une part, « On ne voit pas les choses comme elles sont. On les voit comme on est soi-même » (Joseph FINDER, "Company Man", p. 490. Moins bon que son "Paranoïa"). 

* 17 septembre

Réorganisation de la rubrique BASS LIVE et mise à jour de l'Index des contrebassistes cités dans BASS'SCORY, 2000

* 8 septembre

NOIR ÉQUATEUR, de José DE LA CUADRA, roman, offert par un des traducteurs, Denis AMUTIO, une autre belle rencontre (avec le Suédois papa de "Mingus")au SummerMeeting. Denis et son frère Robert ont traduit également Ici repose Nevares, de Pere CALDERS

* 7 septembre

. LA CITÉ DES HOMMES, un beau film, à la suite de LA CITÉ DE DIEU (j'avais signalé le livre de Paolo LINS, voir Spatial Changes 16 juin 2006), et de la série télé du même titre. " Avoir un père ou pas...", that is one question...

. BASS LIVE, nouvelle rubrique et sous-rubriques consacrées à la contrebasse

* 31 août

Je vais (re)faire de la musique... sans paroles. Un peu plus gravement, à ouïr et jouir corps et âmes. Pour commencer, j'ai troqué ma contrebasse 1/4 pour une taille de grand garçon.

(Reincarnation of a Love Bird est un thème de Charles MINGUS)

IndexAVENEL Jean-Jacques ; DAVIS Mike ; DE LA CUADRA José ; DRAMÉ Adama (Djembé) ; HUSSON Michel ; JOHSUA Isaac ; LINCOLN Abbey (vocal, comp, écrivain, actrice) ; LINS Paolo ; MATTICK Paul ; MERRILL Hellen (vocal) ; MINGUS Charles ; MORA Ernesto ; WALLERSTEIN Immanuel (historien)
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