- jazz; à la rencontre des autres arts

Les jazz(woo)men et les autres arts

Q : J’aimerais que vous nous parliez de vous comme artiste « visuel ». Vous avez étudiez les arts au Prat Institut, et personne ne peut parler longtemps écrire sur votre musique sans métaphores visuelles, couleurs, etc...

R : Les compositeurs essaye d’établir des parllèles entre tous les sens. Prenez une cascade : vous pouvez toujours voir le bas et entendre le haut. Alors vous prenez le le bas et le haut et vous pouvez mettre ce que vous voulez entre les deux.

Duke ELLINGTON (1899-1974), extraits de l’autobiographie Music is my Mistress, par kim Heron, TrA

 

Je travaille parfois avec un danseur, un danseur de Butoh qui s’appelle Min Tanaka, et il a beaucoup changé au cours des années, en tant que danseur. Je ne travaille pas régulièrement avec lui. Il peut se passer plusieurs années sans que je le vois, sans que je joue avec lui. Je trouve généralement, quand je rejoue avec lui, qu’il a changé, insensiblement. Bien qu’il ait un vocabulaire absolument constant, l’utilisation qu’il en fait et son approche bougent en permanence. Je réalise en fait qu’il m’a influencé. Pourtant il ne produit aucun son, ou si peu... Quand je lis des interviews de musiciens, ils parlent souvent de leurs influences (quand je dis « lire », c’est parce que les musiciens ne parlent jamais de leurs influences, sauf, apparemment, avec les journalistes) et habituellement ils cietent les noms de musiciens célèbres du passé. Et quand je lis ça je ressens souvent une envie car je n’en ai jamais été capable. J’ai été influencé par toutes sortes de gens, mais aucun d’entre eux n’apparaît comme un musicien fameuw, « historique »... Nombre de ceux qui m’ont influencé sont des gens avec qui j’ai joué, certains très connus, d’autres non, mais l’un d’entre eux est à coup sûr le danseur Min Tanaka. Je sui impressionné par son courage, aussi. Il met vraiment de l’énergie dans tout.

Derek BAILEY (1930), g, Jean Martin, août 1996, TrA

 

En musique, vous racontez une histoire. Ainsi ma vie est une chanson. En musique, comme en littérature ou peinture, vous racontez votre vie, vous vous exhibez, vous êtes en représentation. 

Ahmad JAMAL (1930), pianiste, JMag 509, nov. 2000, Frank Médioni

 

Q : Qu’écoutez-vous aujourd’hui ?

R : Peu de jazz -Bartok (les quatuors à cordes), George Crumb et mon ami compositeur Don Erb, des choses qui maintiennent mon esprit en alerte. En fait, je passe beaucoup de temps à regarder des tableaux. Je m’intéresse à l’architecture, en particulier à celle des ponts leur forme, leur construction... 

Jim HALL (1930), guitariste, JMag 508, octobre 2000, Daniel Yvinec

 

Tous les arts rélèvent fondamentalement de la même chose. Il y a l’espace, il y a le temps et le son, les couleurs, les objets, les corps. Il y a une unité dans tous les arts. Il me semble logique de les mélanger. C’est peut-être dû à l’influence de Duke Ellington, qui a beaucoup travaillé avec le chant, la danse, le théâtre, dans tous les domaines. L’unité était la musique, elle était partout et imprégnait l’ensemble (...) Je suis situationniste au sens où la musique évolue en fonction des différentes situations. Que ce soit la danse, le théâtre ou la peinture, c’est la situation qui détermine la musique. ..

Steve LACY (1934), sax., JMag 445, février 1995, Frank Médioni

 

Je veux associer à ma musique des écrivains mais aussi des danseurs, des peintres, des comédiens, des marionnettistes, parce que je vois le futur de l’improvisation nourri par un pollinisation croisée de tous les milieux artistiques 

Roswell RUDD (1935), tromboniste, JMag 498, nov. 1999, Médioni/Pierrepont

 

Avec Ellington, cette musique a quitté le domaine de l’entertainment, de la musique de danse, pour s’élever au niveau de la musique classique occidentale, et prendre une dimension quasiment « littéraire» .

Archie SHEPP (1937), sax., JMag 492, mai 1999, Christian Gauffre

 

Je pense que Robert Creeley a eu autant d’influence sur mon travail que tout musicien. Avant de trouver ma vocation de musicien je voulais être poète, et il était le poète que j’admirais. Je n’ai d’ailleurs pas été surpris en découvrant qu’il avait une profonde affinité avec le jazz. J’aime jouer derrière lui quand il fait une lecture ; c’est comme jouer avec un grand souffleur (horn player)...

Steve SWALLOW (1940), bass/comp, AllAboutJazz, janvier 2001, Mike Brannon, TrA

 

... Cet invétéré fumeur de cigares n’avait pas de marxiste que son allure Groucho. Il était plus que conscient des conditions matérielles de sa musique (...) Mais au-delà de ses facéties, Lester Bowie nous laisse l’image (« la musique a toujours été visuelle. Je veux dire que les gens ont autant envie de voir que d’entendre », disait-il) d’un sculpteur de son. Sa sonorité pouvait avoir le brillant du coup de sabre et la noirceur du destin. (...) Lester Bowie ou une nouvelle dimension de la beauté : plurielle.

François-René Simon, à la mort de Lester BOWIE (1941-1999), tp, JMag 499, déc. 1999

 

« La musique de Mashiko Satoh est remarquablement visuelle. Il en est conscient...

Oui, les sources visuelles m’influencent beauxcoup. Parfois je suspends des calligraphies à côté du piano, je les regarde, je me concentre, et je joue. J’ai fait la même chose à un festival en Allemagne, pour une performance. Quand je joue en solo, j’utilise la calligraphie.

Masahiko SATOH (1941), p/comp, ... Jazz Journeys to Japan , Bill Minor, 2001

 

J’avais l’habitude d’accompagner un poète, et c’est ça qui m’a donné envie d’écrire de la poésie. J’écrivais de la musique pour des danceurs, et j’ai continué de temps en temps... C’étais la base de ma carrière - ce que j’ai fait dans le Black Artists Group (dont il est co-fondateur en 1967-68, NDA).Par exemple, dans le Black Artists Group, nous avions un big band, de petits groupes, des poètes, des danseurs, et des acteurs... J’ai continué à intégrer les mots, la danse, le théâtre et la composition...

Oliver LAKE (9 1942), batteur, compositeur..., Craig Jolley, mai 2000, JazzSteps, TrA

 

Il y a de la poésie dans la musique, dans le jazz, et c’est important la poésie...

Michel GRAILLIER (1946), pianiste, JMag 508, octobre 2000, Philippe Carles

 

Si je n’avais pas écouté Ornette (Coleman) ou Sun Ra, lu ou joué Cage, Fred Frith, Kowald, Braxton, écouté dans les années 70 Bill Dixon, toute cette création spontanée, sans limites, ces rencontres avec peintres, danseurs et gens de théâtre, tous ces grincements, ruptures, urgences auxquelles j’ai participé, je ne serais pas cette musicienne sans limites, qui au fond jubile et cherche cette création quotidienne. C’est cela pour moi, la « poétique » dont je parle...

Joëlle LEANDRE (1951), contrebassiste, JMag 513, mars 2001, Monique Feldstein

 

Q : Ce genre de quête (voir art et sens) vous est-il plus facile dans l’improvisation ou dans l’écriture ?

R : Ce n’est pas facile de toute façon. Improvisation, écriture, en poésie, peinture ou sculpture, quoi que vous fassiez, qui que vous soyez, architecte, mathématicien, artiste ou joueur de basket, c’est la manière qui compte. Beaucoup de gens m’ont influencé qui ne sont pas des musiciens ! Moi j’ai étudié les deux : la musique d’une part, et ce qui n’est pas la musique d’autre part.

Steve COLEMAN (1956), saxophoniste, JMag 462, septembre 1996, F-R Simon

 

C’est une musique d’influences diverses, électronique, pop... Je ne pourrais pas la composer seul : elle respire à quatre, c’est une espèce de sculpture collective, chacun y apporte sa touche. La sculpture se construit petit à petit, avec plus ou moins de facilités. Un morceau peut venir comme ça, spontanément, en improvisant...

Erik TRUFFAZ (1960), tp, CD The Dawn, JMag 498, novembre 1999, Frank Médioni

 

Dès que vous vous mettez à cotayer les gens que vous respectez, vous comprenez que ce qu’il y a de plus créatif n’entre pas dans les catégories prévues à cet effet. Cela concerne la vie, les souvenirs, les événements de la journée, des événements imaginaires aussi, les écrivains, peintres et cinéastes qui ont compté pour vous, les conflits sociaux... 

Ken VANDERMARK (1964), saxophoniste, JMag 513, mars 2001, Alexandre Pierrepont / Gérard Rouy

 

J’ai parlé avec des filles qui travaillent dans d’autres genres artistiques, et il semble qu’en peinture, architecture, sculpture, on soit passé du vieux féminisme au post-féminisme. Hé bien en musique, le féminisme n’a jamais été la vedette ! La plupart des musiciens avec qui j’ai joué sont des mâles, il suffit de dire ça. Je suis une des rares femmes à tous les festivals. Vous ne pouvez attendre les autres pour faire les choses (« do it ») ! La société dit : « Il y a des choses que font les hommes et des choses que font les femmes. » ...ce n’est pas nécessairement vrai... trop souvent on sépare les qualités masculines et féminines, alors que les deux sont vraiment en toutes choses.

Susie IBARRA (1970), dms/percu, Happy Mazza Media, 2001, Heather Mount, TrA

 

Les autres arts et le « jazz »

 

Dans un tableau, je voudrais dire quelque chose de consolant comme une musique 

Vincent VAN GOGH (1853-1890), (Eluard, B, p..)

 

Il m’apparut très clairement que l’art en général possédait une beaucoup plus grande puissance que ce qui m’avit d’abord semblé, que d’autre part la peinture pouvait déployer les mêmes forces que la musique.

Wassily KANDINSKY (1866-1944), Du spirituel dans l’art...,

 JAZZ / Ces images aux timbres vifs et violents sont venues de cristallisations de souvenirs de cirque, de contes populaires ou de voyages. J’ai fait ces pages d’écriture pour apaiser les réactions simultanées de mes improvisations chromatiques et rythmées, pages formant comme un « fond sonore » qui les porte, les entoure et protège ainsi leur singularité 

Henri MATISSE (1869-1954), B. ., p. 240, « Jazz » et les papiers découpés.

 

(à propos du film Moi, un noir) Il n’y a pas de dialogues écrits. Les deux acteurs principaux, non-professionnels, réinterprétaient leur scène en direct, ils improvisaient comme un musicien sur un thème de jazz. Ils connaissaient le thème pour l’avoir joué devant la caméra (les dialogues sont improvisés au visionnage d’une copie sans le son, NDA), et ils en donnaient devant le montage une autre interprétation. Ici, nous sommes vraiment proches de la posture des jazzmen. (...) Si le jazz est la plupart du temps absent de la bande-son, ces films gardent quand même le rythme et le climat du jazz, une couleur musicale particulière. (...)

La caméra à l’épaule me permet d’être attentif au moindre événement et de réagir aussitôt. Le cinéma est pour moi une sorte de création poétique immédiate, et il est nécessaire d’être en contact physique avec le monde, comme avec la caméra. (...) Il s’agit d’être le plus possible attentif à ce qui se passe autour de nous, au hasard, à l’imprévu.

Jean ROUCH (1917), cinéaste, JMag 514, avril 2001, ............

 

A cette époque (années 60, NDA), il existait à New-York une communauté de poètes et musiciens noirs et blancs qui travaillaient ensemble. Lors d’une soirée organisée par Leroi Jones (Amiri Baraka), il pouvait y avoir Don Cherry, Ornette Coleman, Archie Shepp ou Cecil Taylor qui improvisaient, des peintres qui se mettaient à travailler...- Franz Kline, De Kooning... J’y allais avec Peter Orlovsky, Gregory Corso, Robert Creeley - la poésie de Creeley a été influencée, au début, par le phrasé hâché que Miles Davis utilisait dans les années quarante...

Allen GINSBERG (1926-1997), poète de la « Beat Generation »,

Carles/Gauffre, JMag 470, mai 97

 

... le sentiment d’une relation entre le jazz récent et le reste de l’art contemporain n’est pas limité à quelques secteurs sociaux. Il y a des analogies esthétiques, une similitude dans les positions, qui créent des liens valables avec la poésie contemporaine la plus vivante ou la peinture la meilleure et qui sont perçues aussi bien par les jeunes écrivains, par exemple, que par les jeunes musiciens.

Les écrivains que l’on a nommés de la « Beat Generation » (avec d’habitude beaucoup d’amertume et d’imprécision) ont proclamé hautement leur attachement au jazz (...) Jack Kerouac a placé en tête de son livre de poésie Mexico City Blues la note suivante : « Je veux être considéré comme un musicien de jazz qui souffle un long blues dans une jam session ...» Le poète Allen Ginsberg a déclaré avec une certaine candeur qu’on trouve chez Kerouac une authentique « prosodie bop ». Dans le même ordre d’idée, le récent enregistrement d’Ornette Coleman, Free Jazz (...) a comme couverture la reproduction d’un tableau de Jackson Pollock, et Coleman a déclaré qu’il pensait que son jeu avait quelque rapport avec l’oeuvre de ce peintre. 

Le peuple du blues, B1 , p. 242

La poésie, avant tout, était et doit encore être une forme de musique. C’est de la parole musicalisée , mise en musique. dans son expression la plus puissante, elle doit atteindre le point de départ de la parole, en tant que son, et amener le son dans sa plénitude, c’est-à-dire comme communication éminemmant rythmique. Le noble discours.(...)

David Murray et Steve McCall sont de merveilleux artistes de la musique afro-américaine contemporaine (...) Ils constituent tous deux les formidables ailes de la poésie prenant son essor ici. Nous avons voulu que la musique et les paroles aient une extension réciproque, qu’elles soient les composantes d’une même expression, les différentes parties d’un tout.(...)

(L’écriture, je crois) c’est essentiellement ce que l’on porte en soi, quelque chose qui s’accumule, et quand on est prêt ça sort, voilà tout.

C’est la même chose pour la musique ; Vous vous entraînez tous les jours, vous montez des gammes, et quand vous êtes prêt à improviser, cela sort tout simplement.(...) Parce que je suis proche de la musique et que j’ai toujours considéré l’improvisation comme étant importante, j’ai toujours pensé que lorsqu’on écrit, on fait exactement la même chose que les musiciens, et je sais qu’ils s’exercent tous les jours.

Leroi JONES (1934), poète, dramaturge, critique, Artist and Influence, 1985,

Jim Hatch, cité par Davidas, B4, p. 253

 

Q : Votre intérêt pour le jazz a-t-il influencé votre écriture ?

R : L’écriture obéit à des lois musicales, on peut écrire de façon binaire, ternaire, ou hip hop. Il y a un feeling, un tempo dans l’écriture. On a dit parfois que je travaillais comme un musicien de jazz : en improvisant sur des thèmes, j’ai développé des phrasés, des riffs, des chorus (...) Mon travail d’écrivain m’a fait recoller au jazz.

Christian GAILLY (1943), JMag 476, ....................

 

Q : Votre intérêt pour le jazz a-t-il influencé votre écriture ?

R : C’est indissociable. L’écriture et le jazz. Je n’écris que sous influence. En vérité, le matin, j’ai très souvent un son dans la tête. Je cherche dans la pile de CD celui qui correspond le plus à ce son. Je ne me mets à écrire que lorsque je l’ai trouvé (...) Mon second roman, Chourmo, commence avec « Naïma » de John Coltrane. L’humeur des personnages, leurs sentiments sont portés par la musique, chaque jour. J’improvise sur elle. Le jazz sait capter au plus juste la confusion des sentiments

Jean-Claude IZZO (1946-2000), JMag 483, Juillet-Août 1998

 

Pour quelqu’un qui aime le jazz, à quoi bon expliquer ce qu’on a sous les yeux ? (...) Quand je fais un ballet, ceux qui dansent sur scène participent du sens. Leur manière de danser, de se toucher, l’espace entre eux, la musique qui les entoure... tout participe du sens, dans la mesure où on doit le laisser nous envahir, et son langage établit une relation avec le nôtre. Ou pas (...) L’improvisation est très importante pour moi (...) ce que j’ai commencé très tôt, c’est l’entraînement de mon coeur et de mon propre rythme. Je sais prendre un solo. Danser ensemble est un défi. Je ne sais comment ça se passe en musique, mais si tout le monde improvise en même temps, on appelle ça comment ? « free jazz » ou « chaos » ?

Bill T. JONES (1952), danseur-chorégraphe, JMag 511, janvier 2001, Philippe Carles

 

J’ai longtemps été déchirée entre jazz et photographie. De la photographie je pensais faire un métier, mais quand j’ai rejoint la horde des photographes au pied de la scène, j’ai déchanté. J’avais l’impression de tricher avec la musique. Alors j’ai tenté le hors-scène, un rapport décalé mais plus honnête avec les improvisateurs (...)

Je connaissais les grands noms du jazz, mais voir ces musiciens jouer avec la matière même du son a été une révélation : il fallait que j’essaye de faire avec la lumière ce qu’ils faisaient avec le son, et conjuguer les instants... 

Marie COSENZA (19..), photographe/ productrice, JMag 499, décembre 1999

 

Un musicien de jazz ne sera jamais un musicien comme un autre. Il y a quelque chose de magique dans le rapport à l’instrument, dans la manière d’envahir l’espace.(...) J’ai toujours perçu le jazz comme une musique théâtrale (...) une dimension visuelle. (...)

Je me considère sincèrement comme un jazzman. C’est mon rêve absolu. Je ne produis pas des sons au sens où produit un musicien, mais j’aimerais que l’on éprouve au contact de mon écriture la même chose qu’au contact du jazz. Je pense en termes musicaux : ce n’est pas le sens d’un mot qui m’intéresse - le sens viendra tout seul si le son est bon, si le rythme est bon (...)

... que chaque mot ait un sens.... émotionnel, comme les notes. Pour être franc, je n’ai pas l’impression d’emprunter au jazz, mais d’être un jazzman qui produit un autre type de jazz. C’est une façon d’être au monde qui fait qu’on est jazzman.(...)

Je ne sais pas pourquoi le théâtre ne s’est pas emparé depuis longtemps du jazz : ce sont deux arts de l’éphémère, deux arts qui échappent, deux arts de l’échec - des arts frères, qui disent la même part d’humanité. 

Koffi KWAHULE (19..), auteur-comédien-metteur en scène, JMag 510, déc. 2000

 

Comment, alors, peut-on donner un maximum de coefficient de processualité, de liberté à des singularités dans une situation ? Vous voyez que cette phrase peut s’appliquer tout aussi bien à ce qui vient d’être dit sur le jazz, la danse et le cinéma, ou à ce qu’on essaye de redéfinir comme pratique schizoanalytique dans les domaines de la santé mentale, de l’enfance, de la création...

Félix GUATTARI, in séminaire 27 janvier 1987,

Création extemporanée ou instantanée, Dominique MAUGENDRE

IndexBAILEY Derek (guitariste) ; BOWIE Lester (trumpet, comp, lead) ; COLEMAN Steve (saxophoniste, comp, arg, lead) ; COSENZA Marie ; ELLINGTON Duke (pianiste, comp, arg, lead) ; GAILLY Christian (écrivain) ; GINSBERG Allen ; GRAILLIER Michel ; GUATTARI Félix ; HALL Jim (guitariste) ; IBARRA Susie (drums) ; IZZO Jean-Claude ; JAMAL Ahmad ; JONES Bill T. ; JONES Leroi (critique jazz, écrivain, poète musicien, USA) ; KANDINSKY Wassily ; KWAHULE Koffi ; LACY Steve (saxophoniste soprano, comp) ; LAKE Oliver (saxo, flûte, comp) ; LEANDRE Joëlle (contrebass, vocal, comp, lead) ; MATISSE Henri (peintre) ; ROUCH Jean (cinéaste) ; RUDD Roswell (trombone, comp, lead) ; SATOH Masahito (pianist, comp, arg) ; SHEPP Archie (sax ténor sop, lead, écrivain) ; SWALLOW Steve (contrebassiste, bassiste, compositeur)) ; TRUFFAZ Eric (trumpet) ; VAN GOGH Vincent ; VANDERMARK Ken
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